Par Magalie Desrochers
Semaine du 15 au 20 mars 2010
Les dernières élections législatives irakiennes ont eu lieu le 7 mars dernier et l'on ne connaît toujours pas le vainqueur de celles-ci. Le jeu est très serré entre le premier ministre Nouri al-Maliki et Ayad Allaoui, l'ancien chef du gouvernement. Il est à noter que Nouri al-Maliki est le premier ministre du président irakien Jalal Talabani. Suite aux résultats préliminaires du week-end du 13 et 14 mars 2010, l'avantage était donné à Maliki. Le dépouillement des bulletins est présentement d'environ 96 % et, jusqu'à présent, Ayad Allaoui du Bloc irakien est en tête avec une courte avance au niveau national en termes de suffrages. Par contre, du côté des provinces, c'est plutôt la liste État de droit de Nouri al-Maliki qui l'emporte. En fait, le parti de Maliki remporte dans sept provinces comparativement à celui d'Alloui qui a l'avantage dans seulement cinq des 18 provinces.
De plus, même si le vote et le dépouillement se sont plutôt déroulés dans l'ordre et le calme, les deux partis en tête soupçonnent qu'il y a eu des fraudes. De cette façon, le président irakien Jalal Talabani s'implique dans la situation en réclamant un nouveau décompte. En comptant de nouveau les bulletins de manière manuelle à compter du dimanche 21 mars permettrait d'éliminer les soupçons à propos des résultats. Suite à ces demandes, la commission électorale indépendante s'est opposée et le président de cette commission a confirmé que les résultats seraient présentés vendredi soir.
Qui de Nouri al-Maliki ou d'Ayad Allaoui sortira vainqueur de ces élections législatives irakiennes? Ce sera à surveiller jusqu'au vendredi 26 mars 2010!
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Même si les résultats de ces élections ne sont pas encore officiels, on suppose que la principale coallition chiite, l' ANI (Alliance nationale irakienne) , arrivera en troisième position des élections. Cependant, l'alliance laïque Irakia mène la partie d'après 95% des votes rescencés jusqu'à présent.
RépondreSupprimerMalgré tout, on attend les résulats de ces élections avec impatience en espérant que, pour le mieux, ce pays se démarquera.
Malgré l'instabilité dont pourrait témoigner ce recomptage, il semble que la communauté internationale s'en préocuppe plus ou moins, félicitant plutôt l'inaction des terroristes dans le déroulement du processus.
RépondreSupprimerNicolas Sarkozy a directement adressé une lettre à son homologue irakien Jalal Talabani, le gratifiant de ces «élections historiques» qui n'ont point été turbulées par les terrosites.
Malgré tout, semble que ce furent des élections plutôt sanglantes.
La quête d'une nation sans corruption est importante chez les irakiens qui, malgré la quarantaine de mort de la tentative de dissuasion d'aller voter par certains, sont allés en grand nombre manifester leur désir d'avancement.
Le président Jala Talabani a demandé que l'on recompte les bulletins après le dépouillement de 92% des bulletins. Il invoque comme raison sa volonté "d'exclure tout doute ou malentendu". Talabani et son premier ministre al-Maliki disent craindre pour la sécurité nationale et vouloir préserver "l'expérience démocratique" et "maintenir la crédibilité des élections". Toutefois, selon le président de la commission électorale indépendante, ces raisons ne sont pas suffisantes pour demander un recompte manuel. De toute évidence, les accusations de fraudes ne sont pas pertinentes aux yeux de la commission. Les résusltats seront donc dévoilés comme prévu le 26 mars 2010.
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