dimanche 28 février 2010

L'histoire se répète pour le Niger.

semaine du 15 au 21 février
par Mélissa St-Laurent

Le Niger connaît une situation qui semble se répéter dans l'histoire de ce pays, comme en 1999. Le président Mamadou Tandja se voit arracher son poste de les mains par le commandant Salou Djibo pour une ''période de transition'' qu'on ne peut définir.


En attendant l'accord pour une nouvelle constitution, puisque celle d'août 2009 est controversée, et de nouvelles élections, les militaires s'installent au pouvoir en Niger. Cette entente risque de prendre plus de temps qu'on prévoit puisqu'il n'y a pas de date limite fixée entre ces derniers et la classe politique. Quant à lui, le président du Niger, Mamadou Tandja, se voit renversé par la junte nigérienne, qui elle, est mise en place après un coup d'État, pour but de rendre le pouvoir aux civils. Bref, ce renversement entraîne une suspension du Niger par l'UA (l'Union africaine).


Le commandant Salou Djibo devient président, pour l'instant

Une semaine plustard, le Niger annonce que c'est le commandant Saoul Djibo qui gouvernera le pays pour une ''période de transition'', vu que le chef d'État a été renversé. Notons que celui-ci est à la tête de ce renversement contre Mamoudou Tandja, mais ne désire toujours pas de participer aux prochaines élections présidentielles. D'autre part, cette transition commence déjà à progresser puisque un premier ministre a déjà été nommé. Toutefois, même si les choses commencent à bouger, le commandant se garde les pouvoirs législatif et éxécutif comme devoir pour que cette nouvelle transition s'ouvre dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

La Grèce est démasquée

Semaine du 22 au 28 février 2010-02-28

Stacy Leduc

La Grèce s’est fait prendre à cette crise qui dure depuis presque une décennie. La banque Goldman Sachs est derrière toute la magouille de la dette de l’Europe. Ils sont au cœur de ce scandale. En effet, cette banque aurait offert ses services à Athènes pour réduire ses déficits. Ils utilisent des « swaps de devises ». C’est un procédé qui permet de se protéger des effets du change de l’argent. Bref, on a caché la dette sous la forme d’un contrat de devises. Il transforme la dette initiale en dollars et en yens pour ainsi réduire la dette. Les autorités grecques disent que cela est légal mais qu’ils qualifient cette procédure comme de la triche en leur faveur.

Plusieurs autres pays on caché leur dette de d’autres façons similaires. Par exemple, en remettant la dette à plus tard. Les autres pays essaient d’aider la Grèce vite parce qu’ils ne veulent pas d’augmentation sur les intérêts de l’emprunt. On pense que le dirigeant de l’argenterie grecque (Goldman Sachs­) aurait modifié certaines réalités économiques en sa faveur pour obtenir l’entré dans la zone euro. Cependant, l’Allemagne voudrait que la Grèce quitte la zone euro.

Un progrès discutable pour le Pakistan et une autre blessure pour Kaboul

semaine du 1er au 7 mars

Récemment, le Pakistan a entrepris des pourparlers avec l'Inde pour reprendre certaines relations publics et dans le but d'oublier le malheureux incident qui s'est produit a Bombay en 2008. Durant les pourparlers, les représentants des affaires étrangères des deux pays n'ont pas connus d'avancées quelconques, mais, du moins, les deux puissances tentent de "rester en contact". Malgré tout, cette rencontre à New Delhi n'a pas plus au Talibans qui ont démontré leur mécontentement.

En effet, les talibans ont à nouveau frappé l'Afghanistan dans le but d'atteindre des étrangers dans une hôtel et une maison d'hôtes en plein coeur de Kaboul. Parmi les étrangers visés, 16 sont décédés dont un réalisateur français, un diplomate Italien et plusieurs ressortissants Indiens. Ce n'est pas la première fois que des talibans attaquent des Indiens, l'ambassade a déjà été victime de deux attentats terroristes auparavant. Ceci marque à nouveau une blessure pour l'Afghanistan qui ne cesse de vivre la vie dure depuis la montée des talibans qui font maintenant face à quelques défaites due aux renforts de l'OTAN et des États-Unis qui exécutent une percée victorieuse jusqu'à maintenant.

L'attaque a été lancé le 12 février 2010 sous la matrice "ensemble".

L'offensive lancé dans le sud de l'Afghanistan par l'OTAN et les États-Unis ont réussi à capturer trois chefs talibans importants dans les opérations militaires. Ceci marque une légère avance, même si la Grande-Bretagne on annoncé le quatorzième décès des soldats de l'OTAN. Cette percée annonce la prise de contrôle à Marjah, dans la province méridionale du Helmand. Les trois hauts responsable capturés seront extradés car le Pakistan a accepté la proposition de l'Afghanistan.

Quoi qu'il en soit, Il est clair que la menace des talibans règne toujours, mais en plus petit nombre et de plus en plus contrôlée. Par contre, un porte-parole de l'OTAN a souligné qu'il faudrait encore plusieurs jours et même voir semaines avant de pouvoir chasser entièrement les forces des talibans.

mardi 23 février 2010

La Chine qui boude et le Japon qui s'incline!

Semaine du 15 au 22 février
ARSENAULT, Joëlle

Cette semaine aura été plutôt calme du côté de l'Asie. On se souvient que celle-ci avait fait couler beaucoup d'encre alors qu'elle réagissait fortement et faisait même des menaces aux États-Unis qui agissaient contrairement à sa volonté. Il n'y aura pas eu de grande altercations ni de gros évènements mais certaines choses auront retenues mon attention.

Grandes paroles, petite réaction.

Ignorant le mécontentement des autorités chinoises et n'écoutant pas les avertissements de celles-ci, le président des États-Unis, Barack Obama, a rencontré cette semaine le Dalaï-Lama, chef spirituel tibétain que les chinois qualifient de séparatiste dangereux pour les relations internationales. La Chine aura seulement déposé une plainte solonelle à l'ambassadeur américain afin de lui partager son désaccord. Les autorités chinoises auront alors laissé tombé la menace de mesures de rétorsion qu'ils avaient faite à l'égard de la grande puissance occidentale. Le ministère chinois des affaires étangères a quand même déclaré que cette rencontre porterait son lot de conséquences aux relations sino-américaines.

Un autre bond économique.

La bonne nouvelle pour la Chine cette semaine aura certainement été l'annonce concernant son économie. En effet, le Japon lui laissera bientôt sa place en tant que deuxième économie mondiale. On prévoit ce déclassement en 2010 ou 2011. Le Japon ne cherche pas à cacher ce déclassement et accepte cette éventuelle situation avec résignation. Les japonais craignent cependant cette montée de puissance chez les chinois, 69% d'entre eux affirmant qu'il est impossible de faire confiance à ce pays. Cependant, les japonais n'oublient pas de souligner que la montée du développement de la Chine a aussi des avantages pour toute l'Asie, ce qui comprend le Japon aussi. Ce dernier promet aussi de ne pas fermer les yeux au cas où la Chine oublierais de prendre les responsabilités qui lui sont données.

L'école sous la guillotine

Semaine du 15 au 22 février
Par Vincent H. Turgeon

Cette semaine, l’UNESCO présentait un tableau de la situation au sujet de la violence contre les écoles dans son nouveau rapport : L’éducation prise pour cible 2010. Ce document est accompagné d’un bilan à propos des résultats de la prévention déjà faite ainsi que des réponses possibles au problème.

En 2006, suite à l’assassinat d’une enseignante et défenseur des droits des filles et des femmes à Kandahar, l’organisme avait fait une étude (publiée en 2007) sur les violences faites contre le personnel de l’éducation dans le monde ainsi que sur de possibles solutions.

Depuis, l’UNESCO a noté une hausse des attaques visant le milieu scolaire. Toutefois, le document tient à rappeler que le tout n’est pas attribuable uniquement aux talibans de l’Afghanistan et du Pakistan qui veulent interdire l’éducation aux filles. En effet, entre janvier 2007 et juillet 2009, on compte 32 pays ayant subit ce genre de crime. Parmi ces formes de violence, on retrouve des attaques à l’acide contre de jeunes filles en Afghanistan, des écoles dynamitées en Inde ainsi que des enseignants ayant subi des menaces de mort en Colombie.

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture est heureuse de voir que les institutions onusiennes, les ONG et la population prennent de plus en plus conscience de cette réalité.

Hausse de la violence en Irak à deux semaines des élections

Semaine du 16 au 23 février 2010
Par Marie-Eve Cléroux

À l'approche de nouvelles élections législative, prévue le 7 mars prochain, la violence augmente près de Bagdad. Deux familles sont massacrées et plusieurs détenus sunnites rejoignent Al-Qaĩda.

Les prochaines élections ont pour but d’aider l’intégration de la minorité sunnite, mais le sort des anciens détenus sunnites laisse un doute dans la tête de la population. Plusieurs sont exécutés par vengeance ou rejoignent tout simplement Al-Qaĩda. Ces détenus libérés seraient responsables de nombreux attentats suicide commis dans la capitale depuis plus de six mois, selon Bagdad.

En plus des attentats éparpillés un peu partout à travers l’Irak qui ont causés la mort de onze civils et de huit policiers, on dénote le massacre de deux familles irakiennes. Huit membres d'une famille, comptant six enfants âgés de moins de 12 ans, sont assassinés. Certains ont même été retrouvés décapités. La cause de ce massacre n'a pas encore été identifiée.

Pour ce qui est de l'autre famille, une mère et deux filles ont été assassinées par deux inconnus qui se sont introduits dans leur domicile, situé à Hourriva au nord de Bagdad. Le frère d'une des victimes, Salam al Saadi, affirme n'être associé à aucun parti politique en particulier.

Un attentat à Ramidi, situé tout près de la capitale, fait 3 morts et quatre blessés. Trois policiers font partis des victimes, dont l'un d'entre eux compte parmi les morts.

Du côté de Kirkouk, un homme d'affaire, Mohamed Khalaf Ahmad et un lieutenant-colonel de la police de la ville sont tout deux morts tués par des hommes armés.

Finalement, à Bagdad, un professeur d'université influent au ministère de l'Enseignement supérieur a été abattu dans sa voiture.

HAÏTI, le patrimoine ébranlé

Semaine du 16 au 23 février
CORBEIL, Stéphanie

Le séisme dévastateur du 12 janvier ne cesse d’avoir des conséquences à plusieurs niveaux sur l’ensemble du pays. Le patrimoine culturel est fortement endommagé, celui-ci étant très important pour Haïti, puisqu’il s’agit de sa plus grande richesse. En effet, Haïti fait partie des nations caribéennes les plus fortunés artistiquement.

Le principal Musée d’art haïtien a été, entre autre, frappé violemment et doit être rapidement pris en charge pour que les œuvres de grands artistes, anciens et contemporains, ne sombre pas dans l’oublie. Le Musée et galerie d’art Nader, couvrant des œuvres haïtiennes et caribéennes, fait malheureusement partie de ces décombres, une perte représentant une somme estimé à 30 millions $ US. Des restaurations de bâtiments historiques datant des années 1880 à 1928 doivent être faites rapidement et certains d’entre eux se verront détruit puisqu’ils représentent un trop grand danger pour la population. Plusieurs lieux de cultes ont déjà disparus sous l’effet du séisme, entraînant avec eux des collections uniques de peintures murales.

Selon l’UNESCO, la présence de multitudes d’activités culturelles à Haïti est très importante pour ses habitants. Ces derniers, ayant perdu jusqu’à leurs plus importants édifices patrimoniaux, ont un besoin capital d’être stimulé. Selon le directeur de l’Institut du patrimoine culturel de l’Université de Laval, Laurier Turgeon, le patrimoine représente une grande force de ce pays, à un point tel que les habitants sont gravement bouleversés si un artiste ou artisan meurt. Naturellement, avec tous ces dégâts touchant le monde artistique, le peuple se voit ravagé. Mr. Turgeon souligne également que d’après plusieurs, les festivités ont un effet thérapeutique considérable pour les haïtiens, surtout après cette catastrophe et qu’il serait important d’en organiser rapidement.

lundi 22 février 2010

L'Iran et l'uranimum.

L'Iran et l'uranimum.
Semaine du 15 au 20 février 2010
écrit par Alexandra Philibert


L'Iran depuis quelques semaines ne cesse de faire parler de lui. Cette fois, il ne s'agit pas d'attentat ou de coup d'état, mais bien de l'enrichissement d'uranium de 3,5% à 20 % à des fins militaires.

Pendant que bon nombres de sanctions de la part du groupe des six ainsi que l'AIEA( agence internationale de l'énergie atomique) planent sur le pays et sa gouvernance et que la Russie se joint aux grandes puissances de ce monde, seule la chine reste indécis sur le dossier. Le président Mahmoud Ahmadinejad risque toutefois de perdre sa cause si la chine décide de faire un geste diplomatique en se retirant du vote pour les sanctions via l'Iran.

Téhéran, qui selon les États-unis mènerait un programme militaire sous couverture, tente de se défendre et stipule qu'il n'en ait rien. La gouvernance nie mener un programme civile qui cacherait un programme nucléaire qui leur permettrait de se doter de l'arme nucléaire , car selon l'Ayatollah Ali Khamenei ( guide suprême de la révolution israëlienne) « que leur croyances religieuses leurs interdisent de telles armes. »

Plus le temps avance, plus Téhéran ne semble pouvoir éviter de grandes sanctions de la part du conseil de sécurité de l'ONU. Outre ce conseil, l'AIEA enquête sur eux depuis un quelques années et semble détenir bon nombres d'informations qui pourraient nuire à Téhéran dans leur transformation d'uranimum. Ce dossier risque de prendre de l'ampleur si l'AIEA prouve ses dires et si Téhéran ne joue pas de façon plus prudente.

dimanche 21 février 2010

Après l'Honduras, Le Niger (15 au 20 février 2010)

Suite à un coup d'État militaire à Niamey survenu jeudi le 18 février . Le président nigérien maintenant déchu Mamadou Tandja a été arrêté par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie(CSDR). Ce coup d'État a fait plusieurs morts et a fini en combats à l'arme lourde dans les rues autour du palais présidentiel. Par la suite, un porte- parole du CSDR le colonel Abdoulkarim a annoncé à la radio la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes du pays ainsi que la suspension de la constitution du pays. Cette dernière, adopté en août 2009 à l'issue d'un référendum très contesté, accordait la prolongation du mandat du président d'au moins trois ans. S'il s'en était tenu à l'ancienne constitution, le président déchu aurait quitté le pouvoir en décembre dernier. Pourtant, M. Tandja a fini par dissoudre le Parlement et la cour constitutionnelle pour arriver à ses fins et rallonger son mandat. Selon le porte-parole du département d'État américain, « Il est évident que cela a très bien pu précipiter ce qui s'est passé».


Un jour après les évènements, le porte-parole du CSRD a affirmé que la situation était sous contrôle et qu'il y aura bientôt la création d'un conseil consultatif pour voir à l'avenir du pays. Il a aussi déclaré que l'ancien président était en parfaite santé et que le CSRD s'apprête même à relâcher certains ministres qui ont été arrêtés.

Accueillant cet évènement de façon positive, des centaines d'habitants ont défilés dans la ville de Dosso pour exprimer leur appui à la CSRD. La Coordination des forces Démocratiques pour la république, une coalition d'opposition, a même convoqué les habitants à participer à une manifestation pour soutenir les militaires à l'origine du coup d'État devant le siège du Parlement.


Au niveau international, les États-Unis et L'UA ont dénoncés la violence qui a été encourue par ce coup d'état, mais la grande majorité de la communauté internationale veut un retour rapide de la démocratie. L'UA, la France ainsi que l'UE ont réclamé quant à eux une transition démocratique et le retour à l’ancienne constitution.

Chine vs Japon

Semaine du 15 au 21 février
Par Jessica Guérette

Depuis 42 ans, le Japon est reconnu à travers le monde pour être, économiquement, la deuxième puissance mondiale. Cependant, dans la dernière année le Japon et la Chine ont eux des tournures différentes. La Chine sera bientot la deuxième plus grande puissance economique du monde. En effet, le Japon s'apprète à ceder son titre de seconde puissance économique mondiale à la Chine.

Malgré une baisse de 5% en 2009, l'économie japonaise garde quand même une légere avance sur la Chine qui elle, en 2009, a eu une augmentation de 8.7%. Selon des statistiques japonaises, le Japon garde son avance avec un PIB nominal de 5085 milliards contre 4900 milliards pour les chinois. D'après des économistes, dans l'année qui suit, le Japon, pour qui la population ne cesse de dimunier, se verra dépasser par la Chine. C'est pour cela que la Chine mérite son titre de deuxième puissance économique mondiale. Le ministre des finances, Naoto Kan se dit triste de donner son titre à la Chine mais "D'une manière générale, nous nous réjouissons de la croissance de la Chine et de l'Asie­­­­." Malgré tout cela, un sondage a été fait en novembre et celui-ci démontre que 69% de la population japonaise ne sont pas en accord avec le fait que la Chine devienne une puissance mondiale car, elle reste toujours une rivale en matière géopolitique depuis la deuxième guerre mondiale. Pour être une puissance mondiale il faut respecter certaines règles. C'est-à-dire, d'après un quotidien japonais, la Chine devra " tenir son futur rang de première économie mondiale d'Asie en respectant les droits de l'Homme, la propriété intellectuelle et la sécurité du consommateur, et en luttant contre le réchauffement climatique". Le revenu par habitant au Japon est supérieur à celui de la Chine se qui fait en sorte que le Japon reste un pays stable et démocratique.

Par : Jessica guerette

Le danger américain

Semaine du 15 au 21 février
par: Sarah Gaignard Laprise

Les prisons secrètes maintenant fermées et Guantanamo de moins en moins utilisé, les américains n’ont pas tardé à trouver une nouvelle stratégie afin de nuire à leurs ennemis premiers: les terroristes. Guantanamo est situé en sol cubain, la célèbre prison ignore les droits de l’hommes et est reconnue pour ses pratiques brutales envers les criminels incarcérés. Depuis 2001, le nombre de prisonnier avait largement augmenté face à la menace des terroristes, à défaut de ne pas pouvoir les enfermer, l’armée a eu le feu vert pour tuer tout homme ayant une liaison avec des groupes tel que Al-Qaïda.

Tuer au lieu d’enfermer est une décision l’administration américaine, cela permet au gouvernement d’Obama de réduire les risques importants d’incidents militaires comme le 14 février où douze civils afgans sont morts suite à une erreur de l’armée de l’OTAN (organisation du traité l’Atlantique Nord). De plus, cette nouvelle initiative atténue la probabilité de problèmes diplomatiques qui pourraient survenir si l’armée agit sur le sol de leurs alliés comme le Pakistan ou le Yémen. Le choix d’abattre les terroristes permet aussi à la direction américaines de ne pas avoir à faire de procédures compliqués comme rapatrier les hommes arrêtés.

Un fait troublant est que déjà sous l’administration de Bush, les forces militaires américaines avaient la réputation d’avoir comme but: exécuter les ennemis. Par contre, il semblerait que ces derniers mois les tueries de l’armée se sont multipliés, selon un agent qui s’est confié au Post.

samedi 20 février 2010

L'offensive se poursuit en Afghanistan

Semaine du 15 au 21 février 2010
Par Joannie Mallette

L’opération « Moshtarak » lancée samedi dernier dans le sud de l’Afghanistan s’est poursuivie cette semaine. Cette offensive réunissant les soldats afghans et de l'OTAN visant à restaurer l’autorité du gouvernement, grandement affectée par la présence des talibans, a notamment permis l’arrestation de trois chefs talibans.

En effet, le mollah Abdul Ghani Baradar a été capturé ce mercredi au Pakistan lors d’une opération menée par les services de renseignement américains et pakistanais. Le mollah Baradar est considéré comme étant le plus haut placé dans la hiérarchie militaire des talibans et comme étant un proche du mollah Omar, chef suprême du mouvement taliban.

Deux autres chefs talibans, le mollah Abdul Salam et le mollah Mir Mohammed, ont également été arrêtés ce vendredi au Pakistan. Les deux hommes étaient impliqués dans la lutte des talibans pour affaiblir l’autorité du gouvernement, principalement dans deux provinces du nord de l’Afghanistan.

Bien que ces arrestations fassent mal à la hiérarchie du mouvement taliban, il est trop tôt pour dire si elles auront un impact considérable sur la poursuite de l’offensive en Afghanistan. Celle-ci semble se dérouler sans trop de problèmes, même si elle fut débutée par la mort de 12 civils afghan dans un incident impliquant des tirs de roquettes des unités de l’OTAN. L’avancée des soldats est quelque peu ralentie par certaines zones de la région où la résistance est plus forte et par les bombes artisanales laissées derrière les talibans puisqu’ils doivent procéder à la détection et au nettoyage des routes qu’ils empruntent.

Il est difficile de savoir si l’opération a, jusqu’ici, eu l’impact escompté sur les talibans, mais certains commerçants commencent à s’impatienter : plusieurs d’entre eux ont demandé aux soldats quand est-ce qu’ils pourront reprendre leurs activités habituelles.

La Grèce sous haute surveillance

15 au 21 février 2010
Par: Ariane D'Amour

L’Europe est anxieuse face à la crise économique en Grèce qui atteint un déficit budgétaire pour 2009, de 12,7% du produit intérieur brut (PIB) grec. Suite à une réunion des Ministres des Finances de la zone Européenne, à Bruxelles, les hauts dirigeants d’Europe ont discutés d’un plan d’action pour sortir la Grèce de sa situation économique critique. L’Union Européenne (UE) a mis sur pied des mesures exceptionnelles pour remettre la Grèce sur le droit chemin.

Il s’agit en faite, sur les recommandations de la Commission européenne, de mettre sur pied une surveillance budgétaire d’ampleur inédite, afin de s’assurer que la Grèce prendra les mesures nécessaire qui s’imposent à elle pour ramener, comme promis, son déficit public sous les 3% du PIB d’ici 2012. De plus, le ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou, devra se soumettre à adopter des mesures supplémentaires, s’il ne parvient pas à atteindre l’objectif fixé par UE. Toutefois, M. Papaconstantinou refuse d’annoncer de nouvelles mesures économiques dans l’immédiat, estimant que ce «serait un mauvais signal, même pour les marchés».

Alors que les Européens resserrent la ceinture budgétaire de la Grèce, à Athènes, le Parlement grec, surtout les membres du Parti Socialiste (Pasok), au pouvoir depuis octobre 2009, ont annoncé vouloir créer une commission d’enquête interne qui sera chargée de trouver les raisons qui ont conduit le gouvernement conservateur, à l’époque au pouvoir, à mettre le pays dans des difficultés budgétaires aussi grandes.

Rappelons que la Grèce a dévoilé son état de crise financière en octobre 2009, créant ainsi la controverse entre les pays de l’Union européenne. De grandes mesures devront être prises par le pays avant qu’il n’entraine dans sa crise économique, toute la zone euro de l’UE.

mardi 16 février 2010

Production d'uranium enrichi en Iran

Durant les dernières semaines, nous avons beaucoup entendu parler de l’Iran et de son programme d’enrichissement de l’uranium. L’Iran aurait besoin de ce combustible afin de faire fonctionner un réacteur de recherche médicale.

Plusieurs pays s’inquiètent de ce qui pourrait arriver, puisque l’uranium, trop enrichi, devient une arme nucléaire. L’Iran pourrait ainsi trouver une façon plus ou moins subtile de s’armer. Le Groupe des Six, formé des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU (Grande-Bretagne, France, Chine, États-Unis, Russie) ainsi que de l’Allemagne a proposé que l’uranium iranien soit enrichi en France ou en Russie, deux pays qui possèdent la technologie nécessaire. Il serait ainsi facile de contrôler l’enrichissement. Par contre, l’Iran a annoncé cette semaine que le pays ouvrirait dix centres d’enrichissement, ce qui est loin de plaire aux pays occidentaux, dont la France et les États-Unis. La Chine, quant à elle, ne veut pas envenimer ses relations avec l’Iran et juge que ce n’est pas le moment d’imposer des sanctions. Le problème c’est que la Chine, même si elle est la seule en faveur de l’Iran, possède un droit de veto au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, et elle pourrait très bien l’utiliser.

La Russie s’allie donc aux pays occidentaux afin de convaincre la Chine de ne pas exercer son droit de véto, pour que la France ou la Russie puissent surveiller la production d’uranium enrichi.

Chavez et Rio ont chaud!

Du 8 au 13 février 2010
En cette semaine précédent la fête de la St-Valentin, les choses n'ont malheureusement pas été de tout repos en Amérique latine.

La fastidieuse semaine a une fois de plus débuté avec le Vénézuela en tête d'affiche. En effet, le pays traverse une crise, une pénurie d'électricité pour être exact. Le président, Hugo Chavez, à décrété «l'état d'urgence électrique», obligeant la population vénézuelienne à diminuer sa consommation en électricité et ce, pendant les deux prochains mois. Selon le quotidien le Devoir, «la production quotidienne d'électricité n'est pas suffisante pour répondre à la demande, qui augmente à un rythme élevé, 6 à 8% par an.» Selon les autorités du pays, le Vénézuela traverse sa pire sécheresse en plus de cent ans alors que les experts dénoncent eux une «manque de maintenance et d'investissements» dans le secteur électrique. Cela n'aide pas à la popularité de Chavez, régulièrement dans l'eau chaude à cause de son audace.

Sinon, Haïti se remet bien péniblement en place, alors que le juge haïtien qui doit s'occuper du cas des dix missionnaires accusés d'enlèvement d'enfants suite au séisme leur a accordé la liberté provisoire jusqu'à l'aboutissement de l'enquête.

Puis, sur une note plus gaie, c'est la canicule et le carnaval de Rio qui battent leur plein au Brésil! Des milliers de défilés de rues et de spectacles paralyseront les activités du pays jusqu'au mercredi 17 février.

À suivre!
Jacynthe Fournier-Rémy

Casse-tête pour la Chine!

Semaine du 9 au 16 février 2010
MEDEIROS, Melina

Comme s'il n'existait pas assez de conflits entre la Chine et les États-Unis, un autre se rajoute à la liste: l'Iran et l'enrichissement de son uranium. Mais cette fois-ci le désaccord ne regarde pas que la Chine et les États-Unis. Il vient aussi contrarier la France, la Grande-Bretagne, la Russie et l'Allemagne (tous des pays faisant partie du groupe des Six incluant bien-sûr les États-Unis et la Chine).

Raison de ce conflit

Le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, avait d'abord laissé à ces pays l'occasion de négocier une façon d'obtenir cet uranium enrichi. Mais ne trouvant pas de solution qui lui convenait, il annonça que l'Iran procéderait lui-même à l'enrichissement de 20% de son uranium pour son réacteur médical. Cette nouvelle a choqué et surpris le groupe des Six, car ils craignent que l'Iran essaie d'avoir en sa possession la bombe atomique (uranium enrichi à plus de 80%). Alors, pour essayer de dissuader M.Ahmadinejad, ce groupe (à l'exception de la Chine) se sont mis d'accord sur le fait d'imposer éventuellement des sanctions à l'Iran s'il continuait le processus.

Hésitation de la Chine

De son côté, la Chine se dit toujours prêt à discuter avec l'Iran sur le sujet. Elle affirme qu'imposer des sanctions à ce pays ne servirait à rien, étant donné que ce n'est pas une solution diplomatique.

Il est essentiel de savoir que l'Iran est un pays important aux yeux de la Chine, car il est un partenaire économique inestimable. D'abord et avant tout, il est le 3e fournisseur de pétrole après l'Angola et l'Arabie saoudite. De plus, il existe d'autres liens commerciaux très importants entre ces deux pays qui jouent un rôle sur l'économie de la Chine. Donc, celle-ci en adoptant la même vision que le groupe des Six en regard de l'imposition de sanctions verrait ses enjeux menacés.

Changement de camp possible?

Aux dernières nouvelles la Chine examinerait la possibilité de tomber en accord avec la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie et l'Allemagne. En effet, les États-Unis essaient de la convaincre en tentant de garantir que l'Arabie Saoudite fournira continuellement ses hydrocarbures à la Chine. Bref, reste à voir si cette tentative sera un succès...

lundi 15 février 2010

Et de 5 encore!

Semaine du 8 au 13 février 2010
Par Magalie Desrochers

L'exclusion de certains dirigeants sunnites accusés d'avoir appartenu au parti Baas de Saddam Hussein fait encore réagir en Irak. Cette fois, cinq attentats à la bombe contre des permanences électorales à Bagdad ont causé huit blessés en soirée du 13 février dernier.

Rappelons que 500 candidats ont été exclus du prochain scrutin de vote qui aura lieu au début du mois de mars prochain. Cette exclusion est due au fait que certaines personnes seraient accusées d'avoir appartenu à l'ancienne formation Baas de Saddam Hussein.

En une heure seulement, cinq bombes ont explosé dans cinq différents lieux de la capitale de l'Irak, soit Bagdad, durant la soirée du 13 février 2010. En fait, ces attentats visaient principalement les permanences électorales de parti laîc. La première, faisant trois blessés, a attaqué le Front du dialogue national de Saleh al-Moutlaq. La seconde bombe était plutôt dirigée vers le sièege électoral du député nationaliste Mithal Alloussi. Cette dernière a mis la vie en danger à deux personnes, leur causant certaines blessures. La troisième bombe a fait un seul blessé tandis que la quatrième, elle, en a fait deux. L'une d'entre elles visait l'union nationale irakienne alors que l'autre était contre le Parti des scientifiques et des intellectuels irakiens. La dernière bombe, soit la cinquième de la soirée, n'a fait aucun blessé au moment où elle était dirigée contre le Parti populaire irakien. Ces cinq attentats à la bombe ont fait huit blessés au total.

La situation sera à surveiller jusqu'aux élections qui se tiendront le 7 mars 2010 en espérant que les conditions se calmeront d'ici là.

dimanche 14 février 2010

Un début des Jeux tout à fait particulier

Du 8 février au 14 février 2010

C’est un commencement tumultueux pour les Jeux olympiques d’hiver 2010. La perte d’un jeune athlète lors d’une session d’entraînement a bouleversé la communauté olympique. Malgré ce fait tragique, la cérémonie d’ouverture du 12 février 2010 a été célébrée avec un grand coup d’éclat. Les 2700 athlètes provenant de 82 pays ne se laissent pas abattre par les mauvaises conditions météorologiques et la perte effroyable d’un olympien. La chef de mission Nathalie Lambert a mentionné que les olympiens entrevoient ces obstacles comme un rappel de leur chance, si unique, de pouvoir participer au Jeux olympiques d’hiver 2010.

L'ouverture des Jeux d'hiver a été dédiée à la mémoire du lugeur géorgien, Nodar Kumaritashvili. Une ovation pour la Géorgie a suivi pendant la soirée, succédée d’une minute de silence et d’un moment pour offrir des sympathies à tous ceux concernés. La cérémonie s’est poursuivie pour la première fois dans toute l’histoire des Jeux olympiques à l’intérieur d’un amphithéâtre, situé au BC place. La première partie a dévoilé les premières nations, parmi des installations d’aurores boréales et de forêts. Subséquemment, un adepte du surf des neiges a sauté d’un balcon pour traverser l’un des cinq anneaux olympiques et a ensuite atterri sur un tapis blanc pour marquer l’entrée des athlètes. Rick Hansen est ensuite apparu avec la flamme Olympique, qui a été à Catriona Le May Doan, passé à Steve Nash, refilée à Nancy Greene et donnée au dernier relayeur de la flamme, Wayne Gretzky.

Maintenant que les Jeux olympiques d’hiver ont débuté, tous les regards sont fixés sur la piste de luge et de bobsleigh de Whistler. On s’interroge sur les installations de ce parcours puisque d’autres accidents sont survenus. À ce jour, plus d’une douzaine d’athlètes se sont blessés lors des pratiques. Les organisateurs ont décidé d’interrompre les séances d’entraînements pour mener une enquête officielle. Ils cherchent à déterminer la cause du décès de Nodar Kumaritashvili. Est-ce une erreur technique commise par le manque d’expérience d’un jeune athlète ou une piste qui est simplement trop dangereuse?

L'Afrique du sud à la recherche d'un leader politique (8 février au 14 février)

Le 11 février dernier, on célébrait en Afrique du sud les vingt ans de la sortie de prison de Nelson Mandela. Celui-ci après sa sortie de prison à l’âge de 71 ans était devenu le leader politique du pays. Il a réussi à rétablir l’ordre et à redonner la démocratie à son peuple. Sauf que cela était il y a vingt ans. Il est, aujourd’hui, âgé de 91 ans et beaucoup moins actif politiquement, mais en 1990 son influence a été majeure.

La question qui persiste, aujourd’hui, en Afrique du sud, c’est à savoir : quand un président pourra égaler l’action de Nelson Mandela. Sur la scène politique depuis la fin de l’apartheid, qui a été marqué par la fin de la peine carcérale de Mandela, rien n’a vraiment bougé. Les africains attendent toujours de nouveaux changements démocratiques. Il avait permis à son peuple de s’élever dans la hiérarchie sociale en plus de redonner espoir aux gens.

La lutte de Mandela a eu des répercussions notables en ce qui à trait aux rapports entre les noirs et les blancs qui sont plus harmonieux en Afrique du sud. Toutefois, on dénote une grande pauvreté dans certains secteurs du pays, entre autre, on retrouve plusieurs bidonvilles. La grande pauvreté fait aussi que le taux de délinquance est élevé. De plus, «le taux officiel de chômage se situe tout juste en dessous de 25%, mais ce serait en fait plus élevé selon les analystes» (Tiré du Devoir, section actualité p. A10 du mercredi 10 février). Constat peu encourageant, le un tiers du pays vit avec moins de deux dollars par jour.

Sur une meilleure note, le pays voit naître une classe émergente issue du monde noir, en plus d’avoir obtenu des avancé technologique, tel que l’accès à l’eau et à l’électricité. De plus, le système scolaire est multiethnique.

Un moment sombre pour l'économie du Japon

Du 9 février au 13 février

Durant cette crise que Toyota traverse avec le rappel de plus de 8 millions de véhicules dans le monde pour un problème avec les pédales d'accélération, la compagnie automobile japonaise rappel encore plus de voirures avec la Prius et d'autres modèles hybrides en raison d'un problème de freinage. De plus, Toyota rappel près de 7300 Camry 2010 par prévention, car il y aurait une possibilité de fuite du liquide des freins.
Depuis tous ces problèmes avec leurs véhicules, Toyota doit faire face à 22 cabinets d'avocats qui amène cette compagnie japonaise en justice. L'Attorney Toyota Action Consortium (ATAC) déclare que les Toyota d'occasions ont perdu 3.5% de leurs valeurs et cela pourrait aller jusqu'à 6%. Les consommateurs sont perdants à cause de leurs erreurs et selon M. Tim Howard, un professeur de droit et spécialiste des procès de consommateur, :<<>> ( Le Devoir, 12 février 2010).
Toyota traverse une dure impasse et suite à tous ces conflits pour cette grande compagnie, un deuxième symbole du Japon, la compagnie aérienne JAL, déclare faillite.
Le Japon risque alors de perdre son 2e rang mondial avec tous ses problèmes d'économies.

L’opération Mushtarak, l’offensive la plus importante depuis 2001

Semaine du 8 février au 14 février

Dans la nuit du 12 février, des milliers de soldats des forces internationales, américaines et afghanes on lancé une offensive d’envergure contre la plus grande ville tenue par les talibans au sud du pays, la ville de Marjah dans la province de Helmand en Afghanistan.

L’impressionnante offensive depuis longtemps attendue, a pour but premier de reprendre le territoire afin de rétablir le contrôle du gouvernement afghan dans cette région rebelle où se trouve d’ailleurs une des principales zones de production d’opium. Avec cette vaste opération appelée Mushtarak ("ensemble" en dari), Washington espère changer le cours de cette guerre interminable. L’opération porte bien son nom, en effet pour la première fois les armées américaines et afghanes travaillent et dirigent ensemble. Bien qu’elle ne soit pas la première, cette offensive est très particulière, car d’une part, elle est la plus importante depuis que Barack Obama a annoncé une nouvelle approche dans la guerre aux talibans et d’autres parts, elle permettra de tester non seulement le potentiel militaire de l’OTAN, mais aussi celui de l’armée afghane qui aura, une fois la zone reprise, à maintenir l’ordre dans la région.

Il y a une semaine, lorsque la population locale fut avertie de l’assaut à venir, les talibans ont fait savoir qu’ils ne baisseraient pas les bras. Selon des habitants, ils se sont regroupés, se sont fortement armés et ont posé des mines. Un des chefs talibans à déclarer à Reuters qu’ils seraient environ « 2000 islamistes armés et prêts à se battre jusqu'à la mort pour combattre contre les infidèles ». Du côté de l’OTAN, ils seraient près de 15 000 soldats américains, britanniques, canadiens et afghans à participer à l’opération.

Selon Radio-Canada, deux soldats de l’OTAN et 27 talibans sont morts jusqu’à maintenant. De plus, l’OTAN a reconnu être responsable de la mort de 12 civils afghans tués par deux roquettes ayant manqué leurs cibles. Malgré ces pertes déplorables, les responsables militaires de l’OTAN se disent satisfaits du déroulement de l’opération.

samedi 13 février 2010

La crise financière grecque crée tout un émoi en Europe.

L’Europe est tourmentée par cette crise économique en Grèce qui atteint un déficit de plus de 110% du produit intérieur brut (PIB) grec. La zone euro ébranlée par cette chute entraine également le Portugal et l’Espagne dans cette dette. Les hauts dirigeants d’Europe discutent d’un plan d’action pour sortir la Grèce de cette situation, également pour apaiser les marchés financiers qui mettent pressions sur le pays en raison de l’ampleur des déficits.

Ce plan de relance, bien qu’il ait rassuré les marchés financiers, ne sera pas si facile à conclure. « Le traité de Maastricht ne permet pas d’aider la Grèce. » témoigne le président de Fitch, mais soutenant qu’il se doit d’avoir une solidarité envers les pays en dette. Également, parmi les options possibles de soutient envers la Grèce, plusieurs sont interdites par la Banque centrale européenne (BCE) tout comme il n’est pas possible d’accorder un prêt d’un état à l’autre. Considérant que l’appui des autres pays de l’Union européenne ne s’avère pas très concret, les investisseurs restent perplexes face à la remontée économique de la Grèce. Néanmoins, les autorités financières calmées par ce plan plus ou moins abstrait ont accordés à la Grèce un taux d’intérêt pour les emprunts qui reste élevés, mais du moins plus raisonnables. Les hauts dirigeants européens offrent de l’aide à la Grèce, mais à la condition que celle-ci commence par se prendre en main. On s’attend à ce que le déficit du PIB passe de 12.7 % à 8.7% cette année seulement. C’est une remontée qui sera suivie de près.

Toutefois, l’aide financière envers la Grèce ne fait pas l’unanimité de tous. L’Allemagne voulait éviter ce scénario de devoir renflouer les coffres d’un pays de la zone euro. « Le sentiment qui domine est que l’Allemagne paye plus qu’elle ne reçoit, alors si elle doit en plus aider la Grèce, ce sera très difficile… » Soutient l’Expert de la société allemande de politique étrangère (DGAP).

La Grèce est dans une crise financière depuis octobre 2009 créant de la controverse entre les pays de l’Union européenne et laisse septique les différentes autorités du marché financier.

mercredi 10 février 2010

Début de mois mouvementé en Iran !

Semaine du 1 au 6 février 2010

Il ne manque pas d’action au Téhéran .En effet, les iraniens débutent leur commémoration du déclenchement de la révolution islamique de 1979. C’est le 31ième anniversaire de cette révolution et les partisans veulent le célébrer. Or, cela n’est pas si simple. De fait, le président en place, mr.Ahmadinejad donne du fil à retordre aux manifestants. Ce dernier qui a été élu dans la confusion n’apprécie pas le mouvement du peuple. A cet effet, plusieurs manifestants ont été arrêté et nombreux d’entres eux ont été exécutés et blessés. De plus, les autorités iraniennes ont prévenus que la manifestation du 11 février ne sera pas tolérée. Cependant, la population proteste. Par exemple, parmi les défenseurs de la révolution islamique, l’ancien premier ministre Mohamed Rhatami, défend les droits du peuple .Il affirme que « les gens ont le droit de protester». D’ailleurs, plusieurs personne notamment des écolières ont déjà commencé à célébrer la fêté de cette révolution islamique dans les rues de la capital.

Encore, le mercredi 3 février, le quotidien Le devoir nous apprend que les autorités iraniennes vont pendre neuf autres manifestants qui ont été à l’encontre de la loi et la tendance semble vouloir se maintenir. Effectivement, Ayatollah Ahmad Jannati, un influent dignitaire de la capitale exprime être en accord avec le processus adopté par les autorités. Et, il encourage l’exécution des autres manifestants emprisonnés. Bref, les manifestants pacifiques n’ont pas l’intention d’abandonner de si tôt et ils sont tous appelé à se réunir le 11 février pour célébrer de 31ième anniversaire de la révolution islamique.


Stéphanie Germain

mardi 9 février 2010

Deux puissances, deux pensées...

Semaine du 1er au 7 février
AUBIN Francis

Depuis quelques jours, le fossé séparant la Chine et les États-Unis ne cesse de grandir. Le supposé nouveau « directoire du monde » ou encore le « Groupe des deux » se livre à une bataille sans précédent. Les relations sino-américaines ne vont pas pour le mieux, et pourtant, il le faudrait bien...

Les deux puissances mondiales dépendent en fait l'une de l'autre, car elles représentent le plus grand marché économique du monde. Pour la Chine, les États-Unis représentent environ 18 % des exportations du pays, ce qui la rend en quelque sorte vulnérable. Par contre, elle détient pour plus de 790 milliards de dollars en bon du Trésor américain. Pour la première fois dans leur histoire, les Américains se voient confrontés à une puissance pratiquement supérieure à eux. Ils doivent donc faire oeuvre de patience et de prudence afin de ne pas faire retourner la situation contre eux.

La Chine, qui reproche aux États-Unis de vendre des armes à la Taïwan, a décidé le 30 janvier dernier de suspendre ses échanges militaires avec eux. Rappelons que les hauts dirigeants chinois continuent encore aujourd'hui de considérer que l'île, située à 160 kilomètres de ses côtes, est à reconquérir. Après cette déclaration, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton s'est empressée de répliquer à ce reproche en accusant la Chine de défendre le régime iranien pour des fins de dépendance aux hydrocarbures. Il est important de savoir que les États-Unis tentent présentement d'imposer certaines sanctions aux Iraniens. Selon eux, l'Iran tenterait de développer une arme nucléaire illégale sous le couvert d'un projet civil. La Chine s'oppose en quelque sorte aux sanctions et tente du fait même de les atténuer.

Comme si cela n'était pas assez, le président B. Obama a enfoncé le clou en affirmant que le taux de change du Yuan était largement sous-évalué. Cette sous-évaluation permettrait de baisser le prix des marchandises et elle favoriserait les exportations. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu, a répliqué à cette attaque en qualifiant ces accusations d'infondées et en affirmant que le taux de change du Yuan n'a pas de lien direct avec le déficit américain.

De l'eau sur le feu pour l'Irak

1er au 7 février 2010
Stéphanie Matte

Jeudi le 4 février dernier, le panel de sept juges, appelés pour se prononcer sur le cas des 511 candidats exclus du scrutin du 7 mars prochain, a tranché en autorisant les candidatures soupçonnées par la Commission électorale qui cherchait à interdire l’affiliation de celles-ci avec le parti Baas: une décision qui a permit d’enrayer la possibilité de crise politique majeure.

La loi sur l’intégrité et la justice, instaurée le 14 janvier dernier (qui consiste à empêcher plus de 500 candidats, soupçonnés de sympathie avec le parti de l’ancien dictateur Saddam Hussein, de prendre part aux suffrages) a substitué au processus de débaassification mis en place par les Américains succédant l’invasion de 2003.

Suite à la frustration de la minorité sunnite, la loi envisage la composition d’un panel de sept juges (surnommé «organe de Cassation») qui se prononcera dans un délai de 60 jours sur les appels portés par les 511 candidats évincés du processus électoral.

Au-delà de ces investigations, La Cour suprême doit se prononcer sur la légitimité du Conseil de la loi sur l’intégrité et la justice, en réponse au recours présidentiel.

Le pays est en cheminement long et difficile vers une certaine forme de démocratie, mais les embûches seront multiples, tout en tentant d’éviter les manifestations des relations sunnites-chiites, comme les trois attentats meurtriers survenus au cours de la semaine passée contre les chiites, qui sont en convergence vers Karbala (capitale de la province de Karbala située à 100 km au sud-ouest de Bagdad) pour un pèlerinage.

La violence cause une fois de plus des meurtres au Mexique.

Semaine du 1er au 7 février 2010
Sara Gauthier

En Amérique Latine, la guerre des cartels et des drogues qui règne dans le nord du Mexique depuis des années, a une fois de plus augmentée les risques de danger durant les jours précédents au nord du pays. En effet, la population mexicaine vit depuis des mois dans l’insécurité profonde d’être une des prochaines victimes de violence causée par les problèmes d’échange de drogue vers les États-Unis, premier client mondial de la cocaïne.

La situation est loin d’être évidente à Ciudad Juarez, une ville mexicaine frontalière avec les États-Unis. La violence ne cesse de ravager les rues de la ville ou l’excès de meurtre est à son comble depuis 2008. Les affrontements entre cartels rivaux font quotidiennement une douzaines de morts dans le nord du pays. Les cibles sont pour la plupart les mêmes : des jeunes âgés d’environ 14 à 25 ans. Durant les nuits précédentes, ces jeunes ont étés victimes d’assassinat dans les bars de la ville mais également lors d’une simple fête lycéennes donnée dans le domicile de l’un d’entre eux.

Ciudad Juarez que l’on dit un endroit stratégique pour le passage de drogue vers les États-Unis, est de loin la ville déclarée la plus violente comparativement à des villes de guerres tel que Bagdad, Caracas et Sao Polo pour son taux d’homicide qui s’est élevé à plus de 2657 en 2009. Le président mexicain, Felipe Calderon,en donnant l’ordre de militariser le pays pour lutter contre les trafiquants et augmentant le nombre de patrouilleurs depuis mars 2008, visait à être stratégique . Pourtant malgré tout, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter.

L'Iran veut enrichir son uranium

Du 1er au 7 février 2010

Par Marc-André Paquet

La question de l'énergie nucléaire et de son danger de développement et d'utilisation comme arme, plane au-dessus du monde depuis maintenant quelques décennies.

Les craintes de certains pays en ce qui concerne la production d'armes nucléaires par l'Iran se sont intensifiées cette semaine. En effet, le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a annoncé cette semaine son projet d'enrichissement de l'uranium qui passera de 3,5% à 20%. Cet enrichissement fait craindre à la communauté internationale que le combustible soit utilisé à des fins militaires.

Cependant, M. Ahmadinejad nie catégoriquement cette accusation, cette crainte portée contre lui en expliquant que cet enrichissement servira à des fins médicales, après l'éventuelle construction d'une usine nucléaire. Il faut aussi préciser que l’uranium doit être enrichi à plus de 80% pour pouvoir être utilisée comme arme nucléaire.

L’AIEA (agence internationale de l’énergie atomique) avait d’abord proposé à l’Iran de transférer 70% de son uranium enrichi à 3,5% en Russie et en France, afin de le convertir là-bas. Cependant, l’Iran croit qu’elle devrait choisir elle-même le pourcentage d’uranium traité ailleurs. Donc, M. Ahmadinejad menace de commencer l’enrichissement en Iran puisque le pays aurait développé la technologie laser pour procéder à cet enrichissement.

Certes, la tension entre l’Iran et l’ONU s’intensifie et on n’a pas fini d’en entendre parler.

lundi 8 février 2010

Kadhafi tend le flambeau à son confrère à du Malawi

1er février au 7 février 2010

Lors du dernier sommet de l’Union Africaine (U.A.), à Addis Abeba, le 31 janvier dernier, le nom du nouveau président de l’union a été annoncé. Kadhafi, ancien président de l’UA, cède sa place devant les 53 États membres présents à Mutharika, président actuel du Malawi. Mutharika a désormais de nombreux projets pour l’Afrique. Il affirme constater que l’Afrique possède un grande richesses en ressources naturelles, mais que le peuple demeure tout de même pauvre. Les ingénieurs africains et d’autres africains qui excellent dans le domaine des sports et des arts, sont constamment en exode vers les pays occidentaux. Il compte remédier à ce problème en développant l’Afrique. Kadhafi, président de la Lybie, compte soutenir Mutharika dans cette voie. Il croit qu’en soutenant ce projet, l’Afrique pourra enfin avoir une place auprès des affaires internationales et cesser d’être exploitée.

Par ailleurs, la montée de l’islamisme radical se fait voir de plus en plus en Afrique et les conflits perdurent dans certains pays africains; ce qui risque de compromettre le projet de ralliement de Mutharika . Notamment, à Mogadiscio, capitale de la Somalie, les Shebab ont proclamé leur allégeance à Ben Laden et à al-Quaïda. Ils ont d’ailleurs l’intention de porter le djihab (le pouvoir par la force) vers les régions de la Corne de l’Afrique et de l’Afrique de l’Est afin de libérer les communautés islamiques. De plus, au Yémen, Houthi, chef des rebelles chiites yéménites refuse de cesser le feu en Arabie Saoudite. Ce refus est prononcé, car l’Arabie Saoudite pose comme condition l’arrêt des opérations militaires yéménites, alors que rien ne garanti qu’elle cessera ses attaques. Les États-Unis tentent d'ailleurs une lutte antiterroriste dans ce conflit.

dimanche 7 février 2010

Les États-Unis en conflit avec la Chine

Du 1er février au 7 féverier 2010
Amérique du Nord

Alors qu’ils sont plus que jamais dépendants l’un de l’autre, les tensions entre les États-unis et la Chine atteignent des sommets. Barack Obama voyait dans les relations sino-américaines un moyen de « façonner le XXIe siècle ». Ce sera probablement le cas, mais peut-être pas de la façon qu’il l’espérait…

Ces deux grandes puissances se trouvent à être étroitement liées. Près de 18% des exportations chinoises vont vers les États-unis et la Chine est le premier créancier mondial des États-unis. Le géant asiatique possède près de 790 milliards de dollars en bons du Trésor. La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton avait convaincu Pékin de continuer d’investir dans la dette américaine en assurant que cela stimulerait les exportations chinoises entrant en sol américain. Malgré tout, les échanges entre Chine et États-unis ne se déroulent pas sans heurts.

La Chine, forte de son nouveau pouvoir sur la scène internationale, reproche plusieurs faux-pas aux États-unis. Par exemple, elle se voit outrée de l’intention qu’ont les Américains de vendre des armes à Taiwan alors qu’elle espère reconquérir ce territoire. Aussi, malgré les dires de Pékin, l’affaire Google a marqué les relations sino-américaines et la rencontre prévue entre Barack Obama et le Dalaï-lama a créé un nouveau conflit entre les deux superpuissances.

L’idée d’un G2 parait utopique lorsque l’on tient compte de toutes les tensions diplomatiques existantes entre les deux pays. Le président américain a affirmé qu'il se montrera plus ferme à l’avenir pour ne pas se laisser piétiner par une Chine trop enorgueillie. La stratégie de Barack Obama « d’ouvrir des marchés étrangers aux pays américains »1 ne doit pas se faire au détriment des États-unis et pour ce faire, il faut s’assurer d’obtenir une ouverture réciproque et que les taux de change soient fixés de façon équitable entre les deux pays.

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1 PARAMESWARAN, P. « Les États-unis à l’assaut des pays émergents », Le Devoir, 6 février 2010, p.17

Toyota a une grande mission: Regagner la confiance de ses clients!

Du 1er au 7 Février 2010
Économie

Depuis le début de l'année 2010, la compagnie automobile Toyota a vu ses ventes glissé de 10.4%.

En effet, en janvier 2009, Toyota avait vendu au dessus d'une centaine de voitures de plus comparativement à cette année. Cette grande chute des ventes est probablement dû aux nombreux rappels dans plusieurs régions.

Vendredi dernier, à Tokyo, au Japon, le président directeur général de la compagnie automobile Toyota, Monsieur Akio Toyoda, a tenu à déclarer publiquement des excuses à ses clients qui ont connu des troubles depuis le début de la crise des défauts techniques. Il s'agissait de la première sortie publique de Monsieur Toyoda depuis le début de la crise, il y a de cela déjà deux semaines. Cette longue absence devant les médias avait notamment été critiquée. En effet, les journalistes ont mentionné que Monsieur Toyoda manquait de '' charisme et d'autorité ''.

Pour l'instant, la compagnie n'a pas été informer de nouveaux rappels et pour s'assurer de la qualité des produits offerts aux clients, Monsieur Toyoda promet de mettre en place une commission sur le contrôle de la qualité. Au total, les rappels sur les automobiles depuis les derniers mois, devraient lui coûter environ 180 milliards de yens, c'est-à-dire 2.2 milliards.

Le président directeur général de la compagnie automobile a tenu à mentionner que sa priorité numéro un reste toujours le client. Espéront qu'il aura une solution ou un plan d'action pour conserver ses précieux clients pour que ceux-ci continuent d'achetter des produits japonais.

Crise économique en Grèce, l'Europe vient en aide.

Du 1ere au 7 février 2010
Europe, Grèce

L'article du Devoir publié le 3 février, le journaliste Eric Desrosiers, nous fait par de son article qui présente la Grèce aujourd'hui en crise économique et ils ont besoin du support de l'Europe. L'article se résume que la Grèce aura un appuie conditionnel des autorités européennes sous le plan de rendre stable les finances publiques. Le ministre des finances George Papaconstantinou rassure le gouvernement que leur plan va être en action. En 2009, le déficit de l'État était de 8.7% et le gouvernement socialiste grec promet de l'emmener à 12.7% d'ici 2012. Alors, le plan a pour but de ramener les 3% qui manque en gelant le salaire des fonctionnaires ensuite, faire un report de l'âge legal de la retraite, une réforme de la fiscalité, en augmentant les taxes sur le carburant et un durcissement de la guerre contre l'évasion fiscale.

La crise en Grèce remet en cause la capacité des 16 pays de la zone euros à respecter les règles fixes pour qu'ils ne puissent pas faire profit puisqu'ils partagent la même monnaie. De plus, le ministre des finances Popaconstantinou a fait un rappel aux autres capital :<<En dépit de ses caractéristiques propres, le problème grec est aussi un problème de la zone euro.>> On nous rappel que la Grèce ne vit pas seul la crise, on souligne que l'Espagne et le Portugal sont en crises. Entre autre, l'Italie, l'islande, l'Irlande et le Royaume-Uni sont d'ailleurs prises avec des sérieux problèmes de finances publiques. Au fait que ses pays ont besoins d'aide dans l'économie pour mettre une stabilitée, un ancien économiste en chef de la Banque central européenne envoie qu'il n'y a aucune excuse pour éviter d'aider la Grèce.


Les talibans refusent la demande de Karzaï.

Du 1er au 7 février 2010
Afghanistan - Pakistan

La conférence internationale tenue à Londres à la fin de janvier s'est conclue sur l'accord des pays qui y participaient à contribuer à un fond pour la réconciliation entre les talibans modérés et le gouvernement afghan. Le président Hamid Karzaï propose aux talibans des emplois et de l'argent s'il acceptent de déposer les armes. Toutefois, le programme mis en place ne s'adresse qu'aux talibans et exclue les membres d'al-Qaïda ou autres groupes terroristes. Alors que des analystes affimaient que les talibans étaient << las des combats et conscients qu'ils n'ont pas d'avantage de chances que les forces occidentales de gagner la guerre par les seuls moyens militaires >>, voilà que le chef des talibans a affiché sur leur site web leur refus de déposer les armes contre de l'argent tant que des forces militaires étrangères occupent toujours le pays, ce que Karzaï qualifie la demande d'<< irréaliste >>. Les talibans sont certains qu'ils seront victorieux.

Les États-Unis jugent alors necéssaire de prêter, et peut-être même vendre, des véhicules anti-bombe artisanale, qui est selon l'OTAN la principale cause (90%) de la mort de soldats.

Bien que les pays qui ont participé à la conférence de Londres ne veulent pas participer au processus, un total de 140 millions sera destiné au fond pour la réconciliation entre l'Afghanistan et les talibans. Le Canada, lui, préfère investif dans le fond pour la lutte contre le traffic de drogue, croyant qu'il est plus utile et concret de le faire.