mardi 9 mars 2010

PARTICIPATION MASSIVE AUX LÉGISLATIVES

Semaine du 3 au 9 mars 2010
Par Stéphanie Matte

Le 12 février dernier, le chef de la branche d’Al-Qaïda en Irak, Abou Omar al-Baghdadi, avait promis d’empêcher la deuxième élection législative depuis la chute du régime de Saddam Hussein en 2003, dans le but de saper la crédibilité du gouvernement du premier ministre Nouri al-Maliki.

Malgré la mise en exécution des menaces des réseaux extrémistes, les irakiens se sont rendus aux urnes en grand nombre. En effet, la participation s’est élevée à 62%. Celle-ci, d’une grande majorité sunnite traduit un fait surprenant vu leur boycottage du précédent scrutin de 2005.

Sept ans après l’invasion, l’ampleur du vote sunnite confirmera si cette communauté, favorisée sous Saddam Hussein, est désormais partie prenante de l’Irak démocratique tant désiré par les américains.

L’Alliance nationale irakienne (ANI), principale coalition à prédominance chiite, faisait notamment opposition à l’État de droit (EDD), la formation de Nouri al-Maliki présentement en tête à Bagdad.

Chose certaine, la mise en place d’une coalition gouvernementale, qui avait pris cinq mois après les législatives de 2005, pourrait être encore plus longue.
Plus de 6200 candidats, dont 1801 femmes, sont en lice pour briguer 325 sièges. Aucun parti ni coalition ne pourra revendiquer la majorité de ces sièges au Parlement. Si les pourparlers trainent en longueur, l’instabilité risque de refaire surface au profit de courants plus radicaux.

Les résultats seront compilés d’ici le 18 mars prochain.

1 commentaire:

  1. Selon Ad Melkert, représentant spécial des Nations Unies (ONU), déjà jeudi un résultat préliminaire sera dévoillé. La commission électorale irakienne avait laissé entendre que dès que le taux de compilation des votes aurait atteint les 30%, alors des résultats préliminaires allaient être dévoillé. Des résultats partiels non-officiel place déjà l'État de droit et l'Irakia en tête des votes. Malgré tout un représentant de l'État de droit parle déjà de créer une coalition avec un ou deux groupes pour augmenter leurs nombres de sièges au parlement.

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