Les États-Unis vivent un grand moment d’histoire, le président Obama est allé jusqu’au bout de son projet. Cela fait plus d’un an que des discussions houleuses sur le sujet de la santé était entamée et en ce mardi 22 mars, celles-ci se sont terminées par l’amendement de cette réforme historique. Le rêve de Clinton et de Kennedy s’est enfin réalisé: l’assurance maladie existe maintenant aux USA.
Après plus d’un an de pourparlers entre les démocrates et les républicains, la décision est tombée en faveur de cette loi. Par contre, ce n’est pas sans effort qu’Obama a su faire accepter le projet-phare de son mandat à la présidence. Afin de faire accepter cette réforme aux yeux de ses adversaires: les républicains, Obama a opté pour un discours beaucoup ferme et a maintenu son point de vue avec ardeur pour finalement finir avec un vote de 219 voix pour et 212 contre.
Ce suffrage plutôt serré est contesté par 14 États américains dont la Floride qui est le chef de file de ce conflit. Ceux-ci affirment que la réforme va contre la Constitution des États-Unis, car elle ne respecte pas la clause sur le commerce parce que tous les américains sont soumis à s’inscrire à l’assurance maladie. De plus, selon eux, la nouvelle loi ne respecte pas le deuxième amendement. Suite à ces accusations, Obama a répliqué que les démarches entreprises contre l’assurance maladie ne verraient jamais le jour.
Il faut prendre en considération que ce nouvel amendement était le but premier d’Obama afin de convaincre les Américains de voter en sa faveur au élection de mi-mandat, en septembre. Par contre, Obama pourrait se voir surpris, selon un sondage de CNN, 59% des citoyens sont contre ce projet. L’une des première raison est qu’ils ne comprennent pas ce qu’implique cette loi: les Américains sont certains que l’assurance maladie va enfoncer l’économie encore plus bas qu’elle l’est déjà et que celle-ci va faire monter les impôts.
Obama a donc un nouveau mandat afin de regagner la confiance du peuple, il doit expliquer à ceux-ci en quoi consiste son idée malgré le fait que la réforme fait de nombreux mécontents.
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En effet, ce fut un grand jour pour les États-Unis et leur système de santé. Les politiciens ont choisi de rendre la santé des citoyens un droit plutôt qu’un privilège.
RépondreSupprimerToutefois, la réforme de la santé n’aura pas été le seul grand geste d’Obama au cours de la semaine : Lui et Medvedev ont annoncé un nouveau traité portant sur les armes nucléaires des deux pays. Le président des États-Unis aura réussi à accomplir deux objectifs de son mandat en moins de sept jours : mettre en marche une réforme de la santé afin de la rendre accessible à tous et prôner un monde dénucléarisé.
Il ne faut toutefois pas être dupe et sortir notre vieux linge de hippie afin de célébrer la paix dans le monde: Les Russes et les Américains ont toujours le droit d’avoir 1 550 ogives nucléaires chacun; de quoi faire un joli feu d’artifice.
J'en reviens toutefois pas comment les Républicains peuvent être....ah!!!! Égoistes, disons gentiment.
RépondreSupprimerEn effet, il y a eu une manifestation plus énorme au Nevada il a quelques jours, dirigée par l'ancienne candidate à la vice-présidence des États-Unis, Sarah Palin, aussi ancienne gouverneure de l'Alaska...
Manifestation qui regroupait bien sûr des Républicains en désaccord avec cette réforme de santé qui permettera à 32 millions d'Américains de pouvoir avoir droit aux soins de santé normaux, de base pour un homme digne. Mais que requieraient-ils? Entre de souhaiter la DÉMISSION de Obama (??!?!?!?), il souhaitait bien sûr voir cette réforme virer de bord.
Moi je n'en reviens pas, c'est du fanatisme rendu là, non? Il y a même des Républicains ayant voté oui à la réforme qui ont reçus des menaces anonymes! Ils ont pour la plupart fait appel à une garde protégée, ce qui leur a été accordée.
Non mais... C'est si important que ça qu'un petit montant d'argent soit soustrait à leur salaire ou ajouter à leurs taxes pour aider 32 millions de personnes qui autrement souffrirait atrocement par la pure et simple injustice qu'il n'ont pas d'argent?
C'est vrai que la politique américaine a toujours été controllée pour que l'État dirige le moins de compétences possibles, mais il s'agit de la santé, de la qualité de vie de la population...