dimanche 21 mars 2010

Un projet immobilier vient nuire au processus de paix israélo-palestinien, et vient rompre des liens de confiance avec les États-Unis.

Semaine du 15 au 21 mars 2010

Le ministère de l’intérieur israélien a approuvé la construction de 1600 nouveaux logements à Jérusalem-Est, dans un quartier juif et ceci pendant la visite de Joe Biden, le vice-président américain. Depuis l’annonce de ce projet immobilier, les relations entre les États-Unis et l’Israël sont plus tendues. La secrétaire d'État, Hillary Clinton est d’autant plus insulté par ses nouvelles, étant donné qu’elle avait exigé lors d’une discussion avec le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou de lui démontrer, à l’aide de preuve formelle, ses intentions pour éventuellement pouvoir restaurer la paix avec les Palestiniens. Il a proposé d’optimiser ses échanges avec la Palestine en libérant des détenues, en levant le barrage en Cisjordanie et en transférant l’autorité palestinienne de l’ordre de certains secteurs.

Pourtant, ces actions attestent le contraire puisque la construction de ses nouveaux logements vient contrer toute perspective de paix. Le bâtiment se situe dans la ville sainte qui a été conquise en 1967 par Israël, cependant ce secteur est annexé par une majorité arabe. Par conséquent, les Palestiniens attendent que l’État israélien cesse toute activité de colonisation pour pouvoir reprendre les négociations.

En effet, cette situation prend une envergure internationale. Plusieurs forces se sont alliées pour épauler le processus de paix entre les deux parties qui est présentement en voie de crise. Les États-Unis, la Russie, l’Union européenne et les Nations unies veulent un gel total de la colonisation pour pouvoir organiser un pourparler entre l’Israël et la Palestine, avant que la situation se détériore. D’une part, leur mission est d’aboutir l’occupation Israélienne pour ensuite, créer un État palestinien.

7 commentaires:

  1. Ce qu'il y a de génial avec cela, c'est qu'aumoins le Quartet, responsable de la médiation des pourparlers et négociations entre Israel et la Palestine, redevient actif alors qu' il sommeillait depuis un moment.
    Sinon, on se demande à quoi le gouvernment Israelien pense. Est-ce de la pure provocation? Jouent-ils vraiment ce jeu avec les États-Unis et toutes les autres principales puissances du monde? Est-ce vraiment religieux? Il me semble qu'on entend pas beaucoup parler de Yahvé, au contraire de chez les extrémistes musulmans qui justifient constamment leurs actes en faisait appel à Allah. C'est probablement mieux ainsi, bien que cela pique ma curiosité.
    De plus, il y avait des débuts de négociations indirectes qui avaient commencées la semaine passée. C'est tellement dommage et en effet, insultant.

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  2. L'entêtement de M. Nétanyahou à mettre de l'avant son projet pour la construction de 1600 logements dans Jérusalem-Est n'est qu'une provocation parmi tant d'autre face aux Palestiniens. De plus, on peut y voir une insulte pour les pays impliqués, dont en particulier les États-Unis, dans les pourparlers indirectes sur la restauration de la paix entre Israêliens et Palestiniens.

    Toutefois, les Américains devraient mettre leur pied par terre. Ils ne sont pas d'accord avec le projet de M. Nétanyahou, mais ne font rien pour démontrer leur désaccord. Ils continuent de prôner leur lien indestructible. Ils ont un rôle important dans le processus de paix Israélio-Palestinien, mais ne semble pas s'en soucier. Ils ont une influence détermiante dans les actions de l'état juif et doivent s'en servir, en utilisant beaucoup plus que de simples mots. Ils doivent cesser de faire des actions à moitier et poser des gestes concrets pour démontrer leur désaccord.

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  3. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette histoire est loin d'être finie. Cela commence à faire plusieurs jours et même plusieurs semaines que la communeauté internationnale tente de faire pression sur M. Nétanyahoo pour qu'il abandonne ce projet. Pourant, il s'est montré pas mal entêté et n'a toujours aps changé d'avis. Sa détermination face à ce projet ne peut que laisser voir le peu d'égard qu'il a envers les palestiens.

    Il tente de faire preuve de bonne foie en disant qu'il est prêt à libérer des prisonniers et même assouplir le blocus de la bande de Gaza, mais en faisant cela, il ne fait que déplacer le problème ailleur. C'est-à-dire qu'il tente de réparer le mauvais pot. M. Nétanyahoo a tout de même rencontrer le président Obama cette semaine pour discuter de la situation, espérons qu'une rencontre directe entre ces deux hommes ait une influence sur la décision du président israélien.

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  4. Les dernières nouvelles parlent d'un nouveau projet de logements qui peut être reçu comme une pure provocation.
    On autorise maintenant, dans Jérusalem-Est, la construction d'une vingtaine de logements qui prendraient place dans un ancien hôtel palestinien du secteur.
    Le projet est, pour faire réagir les pays consternés, placé dans ce secteur annexé en 1967, annexion ultranationaliste qui n'a toujours pas été reconnue par la communauté internationale.
    La palestine comptait faire de ce secteur sa capitale, le yo-yo est donc relancé dans la dispute de la terre sainte par les pays du proche-orient.
    Ce projet de logement est financé par des riches juifs qui confient d'immenses cachets à des organismes ayant pour but de faire grandir leur état hébreux par ces projets dans les secteurs appropriés par Israël.
    Malgré qu'elles soit réécriées depuis longtemps par leurs relations internationales, les stratégies ultranationalistes sont encore choquantes dans la forme de colonialisme moderne qu'elles représentes. Bien entendu, les anciens avantages d'enrichissement qui ont fait naître l'esprit de colonialisme réside dans les revenus qu'engendreraient probablement ces projets commerciaux, mais on sent aussi le désir du peuple, et non de sa seule classe dirigeante, d'affirmer sa nationalité et de finalement obtenir leur «terre d'épanouissement», visées dont ils ont pourtant été victimes par le passé.
    L'assimilation sinueuse qui se passe sur des territoires anciennement palestiniens semblent commencer à faire gronder... ou continuer à faire gronder, simplement.

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  5. En effet, le président Benjamin Netanyahou respecte fermement sa décision sur le projet de colonisation de 1600 logements dans une colonie de Jérusalem-Est. Il veut faire honneur à ses citoyens parce que qu’il dit « le peuple juif a construit Jérusalem il y a 3000 ans et le peuple juif construit Jérusalem aujourd'hui ». Le président c’est rendu a Washington pour négocier sur le processus de paix qui est suspendu depuis déjà un an, mais l’on peut constater que ce pour-parlé n’a pas fait avancer les choses parce qu’il n’y a eu aucunes photos ni aucunes rencontres avec les journalistes. On peu en conclure que M. Netanyahou défend ses idées et qu’il ne veut pas y renoncer. Espérons qu’il y aura du changement positif et qu’ils réussiront un nouvel arrangement.

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  7. Comme certain d'entre vous pensez, je crois que M. Netanyahou met son projet sur pied comme provocation. Il utilise son pouvoir pour mettre sur pied un projet qui n'améliore pas la future accord de paix qu'il pourrait y avoir entre ses deux parties d'Isräel. Chacune des colonies on chacun des territoires, qui oui ont été distibuer par les juifs mais tout cela c'est dans fait le mieux possible. Rien qui avantage les arabes mais au moins ils ont de quoi vivre. Le projet que M.Netanyahou tente de mettre sur pied, ne fait qu'agraver son cas. Il y avait une certaine stabilité entre ses deux parties mais avec ce projet cette stabilité viens de tomber à l'eau. Bref, c'est une histoire à suivre car la colonisation de 1600 logements sur la partie de Jérusalem-est n'aidera surement pas l'espoir qu'ont le peuple d'avoir un jour la paix dans ce pays.

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