lundi 29 mars 2010

Cartels de la drogue: les hauts responsables américains arrivent, les Mexicains mécontents

Semaine du 22 au 27 mars 2010
La semaine passée s'est déroulée sous le spectre grandissant des violents cartels de la drogue au Mexique, envenimant les relations entre ce dernier et son voisin, les États-Unis.

Suite à un drame impliquant la mort de deux jeunes étudiants atteint par des balles perdues lors de conflits entre les cartels et les forces de l'ordre, une opération militaire d'envergure a été lancée lundi autour de la ville mexicaine Monterrey. Cette ville était sous le contrôle des cartels, ces derniers ayant bloqués plusieurs avenues principales.

On se souviendra que dans les 3 dernières années, le conflit entre les différents gangs rivaux se disputant la vente de drogue au très lucratif marché américain s'est grandement intensifié, ayant fait perdre la vie à au moins 15 000 personnes.

La secrétaire d'État américaine Hilary Clinton, accompagné du secrétaire à la Défense Robert Gates, est venue à Mexico au courant de la semaine pour réitérer son engagement dans ce conflit, affirmant que les pays ont une «responsabilité commune» et que les Mexique et les États-Unis ont «une des relations bilatérales les plus étroites au monde».

Toutefois, ce voyage de grand apparat survient 1 semaine après l'assassinat de deux américains travaillant pour le gouvernement à Ciudad Juarez, à la frontière du Mexique face à El Paso, au Texas. Ainsi, la population mexicaine reste bien méfiante face à leur voisin, comme on peut en témoigner par divers témoignages: «Eux, ils consomment la drogue, mais c'est nous qui en mourons.», ou bien «Mais ne nous y trompons pas: lorsque ce cabinet de crise se déplace en bloc, c'est pour aller en Irak ou en Afghanistan, pour mettre au point des plans d'attaque et des invasions dans des pays instables», annoncent divers éditoriaux mexicains. Malgré les milliers de morts depuis 3 ans, c'est en effet seulement après la mort de deux américains que le gouvernement des États-Unis a décidé d'envoyer les hauts responsables.

Néanmoins, tout n'est pas noir! C'est mercredi que le principal fournisseur d'héroïne des États-unis, Jose Antonio Medina, a été arrêté au Mexique. Ce «roi de l'héroïne» faisait passer une moyenne mensuelle de 200 kg d'héroïne vers les États-Unis.
C'est une lutte qui à quand même fait son bout de chemin, même s'il en reste un bon bout à faire.

2 commentaires:

  1. Le commentaire n'est pas directement lié, mais on est déçu d'apprendre les issus de ces problématiques qui, comme mentionné dans le texte, ont une influence sur le continent complet. Il a récemment été stipulé que l'Afrique et l'Amérique latine connaissaient une rapide remontée suite à la crise économique, donc que ces régions s'en remettaient rapidement. Quel lien y-t-il à faire avec cet article ?

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  2. Il est épouvantable de constater la gravité de la chose. Si on regarde la situation d'un oeil objectif, les États-Unis n'interviennent que lorsque par mégarde deux hommes de leur propre ''clan'' se font mettre a mort? Je crois complètement inscenser que suite a un évènement, bien sur en un sens tragique, on décide de réagir, mais que toutefois la situation dure depuis des années. Je trouve inconsevable la situation.

    Dans la même suite d'idée, il était tout a fait temps que les États-Unis réagissent puisque sans un renversement de situation, tout pourrait impérativement senvenimer.

    Marie-Eve Brault!

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