lundi 15 mars 2010

Le risque des missions internationales

Semaine du 8 au 14 mars 2010

L’actualité des deux derniers mois a été très marquée par le séisme en Haïti. Nous avons parlé des 200 000 morts, des sans-abris, de l’aide internationale et du plan de reconstruction. C’est une très bonne chose, puisque tout ça est loin d’être terminé et que les Haïtiens auront besoin de l’aide internationale pour longtemps encore. Par contre, ce dont nous avons moins parlé c’est des décès des 101 personnes de l’ONU présentes en Haïti avant le séisme.

La mission MINUSTAH de l’ONU pour la stabilisation en Haïti a été établie le 1er juin 2004 par le Conseil de Sécurité. Elle avait succédé à une Force multinationale également autorisée par le Conseil de Sécurité suite au départ du Président Aristide. Le mandat de la MINUSTAH est d’assurer un climat sûr et durable, à aider le gouvernement et à appuyer la politique en place.

Les membres des missions de l’ONU vivent parfois dans des climats difficiles. Ils vont travailler dans des pays en guerre, afin d’aider la population. De cette façon, on peut dire qu’ils ont parfois une tâche semblable à celle des militaires canadiens en Afghanistan. Ils doivent s’attendre à vivre une expérience peut-être dangereuse.
Par contre, cette fois-ci, ce fut une catastrophe naturelle qui a tué 101 membres de l’ONU. Michaëlle Jean, la gouverneure générale du Canada ainsi que Ban Ki-Moon, le secréraire général de l’ONU, se sont rendus sur place afin de rendre hommage aux victimes. Ban Ki-Moon a affirmé que ce fut la plus grande perte suite à un seul évènement par l’ONU.

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