dimanche 7 mars 2010

L'après séisme

1er au 7 mars 2010

Un séisme peut parfois durer quelques secondes, mais ces prétendues quelques secondes
suffisent pour mettre en misère un pays entier qui prendra plusieurs jours voire plusieurs semaines à se reconstruire et surtout se restructurer.

Après quatre jours depuis le séisme au Chili, l’aide humanitaire parvient enfin en aide à la population. Ce sont ces quelques 14 000 soldats, qui ont pour mandat d’assurer la sécurité auprès de la population, qui distribuent couvertures, nourriture, médicaments et eau potable. Bien sûr, ces besoins doivent être comblés, mais les soldats y sont principalement pour ramener et maintenir l’ordre parce que depuis le séisme l’armée a perdu le contrôle. Ce faisant, les délinquants ont les portes grandes ouvertes pour pratiquer pillages et vols à leur guise. Ils ont même instaurés des couvre-feux afin de limiter les dégâts dans les villes de Talca, Cauquenes, Constitución et Conceptión. Les gens ont tellement peur qu’ils se regroupent munis d’armes pour protéger leurs biens et se barricadent du mieux qu’ils le peuvent. On parle aussi de groupe d’autodéfense. Même que, le maire Marcelo Rivera a déclaré que les Chiliens avaient moins peur du tremblement de terre que des criminels.

Environ 5000 logements de secours ont été distribués pendant que la présidente Bachelet fait un appel d’aide à l’international. Le Canada dit qu’il versera jusqu’à deux millions de dollars ayant pour mandat de répondre aux besoins d’urgence des sinistrés. Michelle Bachelet a fait face à plusieurs critiques lui reprochant d’avoir tardé à agir et à avoir mesuré l’impact du tremblement de terre afin d’organiser l’aide nécessaire. Invraisemblablement, le Chili prendra de trois à quatre années pour se reconstruire avec l’aide de prêts internationaux.

Après tout cela, le malheur frappe encore…

Pas une, ni deux, mais trois fois. Trois nouvelles secousses de 6,2, de 6,6 et de 6,0 respectivement, en l’espace de seulement deux heures ont ébranlé le Chili. L’ONU leur viendra en aide avec une somme de 10 millions de dollars via un transfert de son Fonds de réponse d’urgence aux catastrophes. Veuillez noter qu’un concert-bénéfice se tiendra à Montréal le 10 mars pour aider le Chili à s’en sortir.


Anylise Pagé

4 commentaires:

  1. Comme mentionné précédemment, les violences sont dues en grande partie à la lenteur de réaction de la présidente Bachelet. Les gens ont voulu protester contre sa décision de ne pas demander de l'aide internationale immédiatement après le séisme. Sa gestion de la crise lui a beaucoup été reprochée.
    Par contre, comme tu l'as dit, un couvre-feu a été imposé et cela semble calmer les ardeurs des manifestants. La police surveille aussi les villes et les gens ont commencé à rapporter au poste les objets volés durant les derniers jours. Ils craignent probablement la sanction qui leur sera imposée par la police ou bien ils ont réalisé ce qu'ils ont fait en privant certaines familles démunies de laveuses, frigo, four, etc. Il y en aurait eu pour 1 milliard de pesos (2 millions de dollars). Le prochain président, Sebastian Pinera doit entrer en poste jeudi 11 mars, et cette date est attendue avec impatience par les Chiliens.

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  2. C'est encore une autre catastrophe naturelle qui a fait beaucoup de dommages. En effet, le séisme a fait plusieurs centaines de morts en emportant avec lui des maisons, des commerces et laissant dans le deuil plusieurs familles.

    Avec l'arrivée de 14 000 soldats, la population semble s'avoir calmer un peu. En effet, l'imposition d'un couvre-feu permettera de faire respeter un peu la loi.

    Par contre, il sera difficile de recolter beaucoup d'argent, puisque les gens ont déjà été beaucoup solicité pour le séisme en Haiti.

    En espérant que tout rentre dans l'ordre le plus rapidement possible. Pour l'instant, les Chiliens tentent de subvenir à leurs besoins vitaux.

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  4. Rappelons que cette catastrophe s'agît du deuxième tremblement de terre, survenu le 27 février, et ce, un mois plus tard du séisme qui a frappé Haϊti le 12 janvier et près d'une semaine avant le séisme à l'est de la Turquie, survenu le 8 mars.

    Par contre, les haïtiens, les chiliens et les turcs n'ont pas tous été préparés de la même façon. Récapitulons.

    12 janvier 2010 - Haϊti est dévasté par le tremblement de terre de magnitude 7 sur l'échelle de Richter. Son épicentre se trouvait à être en pleine capitale, soit à Port-au-Prince. Notons qu'en Haϊti, la qualité du sol est sableuse, ce qui explique pourquoi le tremblement de terre a eu un aussi grand impact.


    27 février 2010 - Séisme en Chili de magnitude 8.8 sur l'échelle de Richter. Ce séisme fait moins de morts et est moins dévastateur que celui d'Haϊti puisque les chiliens étaient mieux préparés. En 1960, les gens ont connu le plus gros séisme, qui a est survenu au Chili, soit 9.5 de magnitude. C'est grâce à la catastrophe de 1960 que les chiliens ont appris à reconstruire le pays selon certaines normes pour éviter le pire. De plus, notons que l'épicentre se trouvait à être sous l'océan, donc le séisme s'est dégradé en quelque sorte, ce qui explique également pourquoi les dommages ne sont pas aussi dévastateurs.

    8 mars 2010 - Séisme dans l'est de la Turquie de magnitude 6. À présent, on compte 57 morts, par contre, ici aussi, ils savaient à quoi s'attendre.

    Les trois pays ont fait la demande ou attendent de faire la demande, dans le cas de la Turquie, pour l'aide humanitaire et internationale. Plusieurs organisations et plusieurs personnes ont été très généreuses, mais y aura-t-il une limite à cette générosité pour venir en aide aux deux autres catastrophes? Ceci reste à voir.

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