lundi 1 mars 2010

Encore des ravages en Amérique Latine

Par Priscilla Monette

Samedi, 27 février 2010, l’Amérique Latine se fait à nouveau secouer par un séisme. Cette fois-ci, c’est le Chili qui en est ravagé. Avec une magnitude de 8.8, le centre et le sud du pays ont été touché en faisant plus de 700 morts, près de deux millions de victimes et un nombre indéfini de personnes sont toujours portées disparues. Autour de 500 000 bâtiments ont été atteints, dont un de quatorze étages qui emprisonnait environ cent individus à Conception, la ville la plus touchée. Le séisme a également provoqué des tsunamis dont un de près de six mètres qui a envahi les villes balnéaires de la côte comme Talcahuano, Penco et Dichato.

Le montant des dégâts s’élèverait entre 15 et 30 milliards de dollars. Contrairement à l’Haïti, le Chili s’en est beaucoup mieux tiré. Rappelons que le séisme qui a ébranlé cet autre pays avait une magnitude de 7 et a provoqué plus de 220 000 morts. Le Chili est un pays plus amplement riche et il était mieux préparé à affronter ce genre d’événements puisque qu’il se retrouve dans les régions les plus touchées par un séisme. Les structures des bâtiments étaient construites à partir d’acier et de normes antisismiques au contraire de celles en béton d’Haïti. De plus, les tremblements ont commencé à 34 km de profondeur dans le Pacifique, en Haïti, ils étaient à 13 km de la surface.

Par ailleurs en Haïti, les soldats canadiens se retirent progressivement et se concentreront à présent sur la reconstruction à long terme du pays. Harper a décidé de représenté lui-même la reconstruction et de ne pas imiter le Brésil et les États-Unis.

6 commentaires:

  1. Ce qui arrive au Chili est complètement fou! Selon l’échelle de Richter et les statistiques, un séisme d’une magnitude pareille (8,8) arrive environ une fois par an. Toutefois, étant donné que plusieurs secteurs dangereux se trouvent dans l’océan Pacifique, il est possible qu’ils arrivent tous dans ces lieux peu peuplés évitant ainsi de faire la manchette de tous les médias internationaux.

    Ce tremblement de terre serait une suite de celui que le Chili avait subi en 1960 et qui avait été d’une magnitude de 9,5, la plus élevée depuis l’observation de ces phénomènes. En effet, un immense rocher devait bloquer le mouvement commencé il y a 50 ans de la plaque sud-américaine ou de celle de nazca. D’ailleurs, une autre secousse d’une valeur de 5,9 s’est faite sentir à Conceptión ce mercredi.

    Il est également intéressant de noter que le séisme de samedi a eu des répercussions mondiales. En effet, ce mouvement terrestre a accéléré la vitesse de rotation de la terre; raccourcissant ainsi les journées d’environ un millionième de seconde selon la NASA.

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  3. Petite précision et ajout d'informations à mon précédent commentaire: Je viens de lire qu'il y a eu, mercredi également, un tremblement de terre d'une magnitude de 6,4 à Taiwan ainsi que samedi au Japon (7,7). Il est donc possible que le mouvement des plaques tectoniques ayant causé le séisme de samedi (ou peut-être même celui d'Haïti) ait déclenché une réaction en chaîne provoquant cette suite de tremblement terrestre.

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  4. Cette seconde catastrophe naturelle survient à peine deux mois après celle d’Haïti et il apparait que les désastres naturelless frappent de plus en plus fréquemment. Or, s’il est incontestable que la solidarité internationale soit au rendez-vous, l’efficacité elle, n’y est pas. Le gouvernement chilien ayant mal évalué les dégâts a attendu trois jours avant de demander l’aide de la communauté internationale. Une fois celle-ci arrivée, la distribution des vivres s’est faite de façon chaotique comme à Port-au-Prince et la majorité des agglomérations du littoral n’ont toujours pas reçu de soutien. Certes, tout le monde à de bonnes intentions, mais aucune organisation n’est vraiment qualifié pour élaborer et coordonner un système de secours des plus efficaces. Au lendemain du séisme en Haïti, le Président du pays, René Préval avait uni sa voix à celle de la présidente de la fondation des casques rouges, pour déclarer que « Haïti aura été la catastrophe de trop et il n’aura pas fallu beaucoup de temps pour comprendre que nous n’avons pas retenu les leçons du Tsunami. Par manque d’organisation et de coordination [des secours], nous avons perdu du temps et de trop nombreuses vies humaines ». Cette dernière plaide pour la mise sur pied d’une organisation civile au sein de l’ONU, le « frère humanitaire de l’OTAN » qui serait déployée dès les premières heures et dotée d’expert en sinistre, capable d’orchestrer des opérations humanitaires lors de catastrophes de toutes nature. Il ne sert à rien de regretter, mais si les casques rouges avaient existé lors de ce dernier séisme au Chili, les gens n’auraient peut-être pas attendu si longtemps avant d’être secourus. Forts de leur expertise, ils auraient conseillé le gouvernement chilien quant à l’aide internationale nécessaire.

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  5. Le Chili n’est pas au comble de sa chance puisqu’à la suite du séisme de samedi atteignant une magnitude de 8.8, ce pays de l’Amérique du Sud a été touché une deuxième fois, ce dimanche, par un séisme moins puissant d’une magnitude de 6.1. Cette fois, le séisme a ravagé les villes de Talca ainsi que de Constitucion qui avaient déjà été frappées par le séisme précédent.

    Pour ce qui est du premier séisme, les pompiers sont toujours au travail tentant de sauver plusieurs personnes restées sous les décombres. Ils auraient cependant réussis à sauver 15 personnes et retrouvés 6 cadavres. Le compte en est donc à 708 morts pour le séisme de samedi, 27 février 2010.

    Au Québec, les chiliens qui y sont établis vivent le même enfer que les haïtiens ont connu. Pendant que certains ont reçus des nouvelles de leurs proches résidant au Chili, d’autres attendent avidement un signe de vie leur enlevant ce fardeau d’inquiétude et de peur de perdre les êtres qui leur sont chers.

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  6. La différence entre le Chili et Haïti, c'est que, comme tu l'as dit, le Chili était mieux préparé, mais cela arrive à un très mauvais "timing" au niveau politique. En effet, la présidente Michelle Bachelet doit céder son poste dans quelques jours au nouveau président élu, Sebastian Pinara. C'est déjà difficile de gérer un évènement comme un tremblement de terre, alors entre deux présidents, ça doit être quelque chose. De plus, comme l'a souligné Nadia, Michelle Bachelet avait sous-estimé l'aide dont nécessaiterait le pays, ce qui explique que l'aide internationale a tardé à aider le Chili (qui avait été un des premiers à aider Haïti, soulignons-le).
    En plus, à cause de la situation politique précaire et de la gestion plus ou moins inefficace de mme Bachelet, les gens se révoltent et font du vandalisme un peu partout dans les villes de Santiago et Conception. Les gens demandent au futur président de droite de leur apporter de l'espoir, ce qu'il leur a promis. Les choses là-bas ne se calment pas vraiment pour le moment, malgré les excuses et les résolutions améliorées qu'a prises Mme Bachelet.
    Probablement qu'à partir du 11 mars (prise de pouvoir du nouveau président), les choses commenceront à se calmer un peu.

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