dimanche 28 février 2010

L'histoire se répète pour le Niger.

semaine du 15 au 21 février
par Mélissa St-Laurent

Le Niger connaît une situation qui semble se répéter dans l'histoire de ce pays, comme en 1999. Le président Mamadou Tandja se voit arracher son poste de les mains par le commandant Salou Djibo pour une ''période de transition'' qu'on ne peut définir.


En attendant l'accord pour une nouvelle constitution, puisque celle d'août 2009 est controversée, et de nouvelles élections, les militaires s'installent au pouvoir en Niger. Cette entente risque de prendre plus de temps qu'on prévoit puisqu'il n'y a pas de date limite fixée entre ces derniers et la classe politique. Quant à lui, le président du Niger, Mamadou Tandja, se voit renversé par la junte nigérienne, qui elle, est mise en place après un coup d'État, pour but de rendre le pouvoir aux civils. Bref, ce renversement entraîne une suspension du Niger par l'UA (l'Union africaine).


Le commandant Salou Djibo devient président, pour l'instant

Une semaine plustard, le Niger annonce que c'est le commandant Saoul Djibo qui gouvernera le pays pour une ''période de transition'', vu que le chef d'État a été renversé. Notons que celui-ci est à la tête de ce renversement contre Mamoudou Tandja, mais ne désire toujours pas de participer aux prochaines élections présidentielles. D'autre part, cette transition commence déjà à progresser puisque un premier ministre a déjà été nommé. Toutefois, même si les choses commencent à bouger, le commandant se garde les pouvoirs législatif et éxécutif comme devoir pour que cette nouvelle transition s'ouvre dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

4 commentaires:

  1. Le coup d’État survenu au Niger a eu lieu le 18 février dernier. Il est le résultat provoqué par une junte militaire. Ce rassemblement a pour nom de Conseil suprême pour la restauration de la démocratie. Présidé par Salou Djibo, ils se sont donné le mandat de déloger l’ancien président présent, Mamadou Tandja. Ce moment de « transition » que dirige Djibo fait le bonheur de plusieurs Nigériens. En effet, ce coup d’État rend, en grande partie, la population soulagée et rassurée. De plus, pour plusieurs, l’armée semble un allié plus fiable.
    Pour l’instant, le peuple nigérien est sous le pouvoir de cette junte militaire, et ce, pour un temps indéterminé. Il n’est question que de temps pour que le Niger soit de nouveau gouverné sous un régime civil.

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  2. Depuis deux semaines, le Niger est sans gouvernement ou plutôt, dirigé par Djibo, le Chef de la Junte militaire nigérienne. Il a mis sur pied ce PUTSCH, le coup d'état qui a renversé le gouvernement. Depuis, un nouveau parti a été créé. Le CSRD ( Conseil suprême pour la restauration de la démocratie) vise à rédiger un code pénal et une nouvelle constitution.

    Et Enfin, un nouveau gouvernement de transition a finalement été nommé pour conduire le pays vers des élections démocratiques. Il est constitué de 20 membres.

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  3. Il ne faut pas oublier non plus que la population a l'air d'appuyer fortement ce coup d'état. Depuis le début de l'événement, la population l'a clairement démontré. L'opposition de l'ancien gouvernement a même appelé la population à soutenir les putschistes. Il faut seulement espérer que la population fait bien de leur faire confiance. Pour le moment du moins, elle n'a pas eu à le regretter. La junte se fait rassurante.

    Il faut aussi savoir que certains changements ont déjà été apportés comme l'ONC(observatoir nationnal de la communication) qui remplacera le CSC(conseil supérieurde la communication). Voir des changements qui s'effectuent, ne peut qu'être bénéfique pour ce pays qui est déjà très pauvre.

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  4. Il faut tout de même rappeler qu’avant que Mamadou Tandja soit président du Niger, il était un colonel. Il militait pour que la corruption ne soit pas au sein de la politique nigérienne. Pourtant, après avoir été élu comme président de son pays, Tandja n’a pas su montrer l’exemple. Effectivement, il a été renversé pas la junte parce qu’il a tenté de prolonger son temps de mandat électoral et cela allait contre la loi. Les militaires nigériens qui ont maintenant le pouvoir disent vouloir rétablir l’ordre dans le pays et donner une voix au peuple. Les citoyens nigériens semblent avoir bien accueilli la nouvelle. Par ailleurs, un diplomate étranger expliquait dans Le Devoir que c’était un bon début, mais qu’il faut que les militaires continuent pour ne pas enlever l’espoir du peuple qui a soif de justice social depuis trop longtemps. À partir de maintenant, il faudra voir si la junte va tenir ses promesses envers le peuple et mettre l’ordre au sain du domaine politique nigériens. C’est à voir …

    Stéphanie Germain

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