mardi 16 février 2010

Casse-tête pour la Chine!

Semaine du 9 au 16 février 2010
MEDEIROS, Melina

Comme s'il n'existait pas assez de conflits entre la Chine et les États-Unis, un autre se rajoute à la liste: l'Iran et l'enrichissement de son uranium. Mais cette fois-ci le désaccord ne regarde pas que la Chine et les États-Unis. Il vient aussi contrarier la France, la Grande-Bretagne, la Russie et l'Allemagne (tous des pays faisant partie du groupe des Six incluant bien-sûr les États-Unis et la Chine).

Raison de ce conflit

Le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, avait d'abord laissé à ces pays l'occasion de négocier une façon d'obtenir cet uranium enrichi. Mais ne trouvant pas de solution qui lui convenait, il annonça que l'Iran procéderait lui-même à l'enrichissement de 20% de son uranium pour son réacteur médical. Cette nouvelle a choqué et surpris le groupe des Six, car ils craignent que l'Iran essaie d'avoir en sa possession la bombe atomique (uranium enrichi à plus de 80%). Alors, pour essayer de dissuader M.Ahmadinejad, ce groupe (à l'exception de la Chine) se sont mis d'accord sur le fait d'imposer éventuellement des sanctions à l'Iran s'il continuait le processus.

Hésitation de la Chine

De son côté, la Chine se dit toujours prêt à discuter avec l'Iran sur le sujet. Elle affirme qu'imposer des sanctions à ce pays ne servirait à rien, étant donné que ce n'est pas une solution diplomatique.

Il est essentiel de savoir que l'Iran est un pays important aux yeux de la Chine, car il est un partenaire économique inestimable. D'abord et avant tout, il est le 3e fournisseur de pétrole après l'Angola et l'Arabie saoudite. De plus, il existe d'autres liens commerciaux très importants entre ces deux pays qui jouent un rôle sur l'économie de la Chine. Donc, celle-ci en adoptant la même vision que le groupe des Six en regard de l'imposition de sanctions verrait ses enjeux menacés.

Changement de camp possible?

Aux dernières nouvelles la Chine examinerait la possibilité de tomber en accord avec la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie et l'Allemagne. En effet, les États-Unis essaient de la convaincre en tentant de garantir que l'Arabie Saoudite fournira continuellement ses hydrocarbures à la Chine. Bref, reste à voir si cette tentative sera un succès...

3 commentaires:

  1. Depuis des jours, le groupe des Six fait pression sur la Chine pour qu'une décision soit prise. Toutefois, étant le seul pays à ne pas vouloir imposer de sanctions à l'Iran de peur de nuire à leurs relations économiques, il est possible que la Chine doive s'abstenir d'exercer son droit de veto lors du Conseil de sécurité.

    Aussi, il ne faut pas oublier que la Chine entretient des relations tendues avec les États-Unis en raison de nombreux conflits d'intérêt. Il est donc nécessaire que Pékin accepte de faire certains compromis pour éviter d'envenimer la situation.

    La Chine se trouve dans une situation qui exige des décisions difficiles et qui, de toute évidence, ne seront pas sans conséquence.

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  2. Il faudrait aussi faire attention à la mention de droit de vote que la Chine possède au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Déjà que la situation dans laquelle elle se retrouve est assez complexe, elle pourrait ( sous pression des quatre) décidé de ne pas prendre part au vote sur les sanctions possibles contre l'Iran.

    Elle resterait « impartial » proprement dit , au niveau diplomatique , ce qui calmerait peut être le jeu via les États-unis. Reste à savoir s'il la Chine choisi cette direction, et les détours quelle pourra faire par la suite pour trouver une possibilité pour quand même prendre part à ce dossier international.

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  3. Il est certain que l'appuit de la Chine est primordiale afin que le consulte des six réussisent à freiner l'Iran dans ssa quête vers l'enrichissement de son uranium de 3.5% à 20%.

    Cependant, comme le sait très bien la Chine tarde à donner son appuis, puisqu'elle est en excellent lien économique avec l'Iran et l'appuis dans ce projet pourrait nuire grandement à son économie avec ce pays.

    Pour tenter de le convaincre, on lui assure une sécurité pour son économie à travers d'autres pays si leur échange entre la Chine et l'Iran se voit mis à terre par l'appuis de la Chine contre l'Iran.

    Pour conclure, elle nose s'annoncer sur cette décision pendant que les autres attendent impatiemment celle-ci.

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