mardi 9 février 2010

Deux puissances, deux pensées...

Semaine du 1er au 7 février
AUBIN Francis

Depuis quelques jours, le fossé séparant la Chine et les États-Unis ne cesse de grandir. Le supposé nouveau « directoire du monde » ou encore le « Groupe des deux » se livre à une bataille sans précédent. Les relations sino-américaines ne vont pas pour le mieux, et pourtant, il le faudrait bien...

Les deux puissances mondiales dépendent en fait l'une de l'autre, car elles représentent le plus grand marché économique du monde. Pour la Chine, les États-Unis représentent environ 18 % des exportations du pays, ce qui la rend en quelque sorte vulnérable. Par contre, elle détient pour plus de 790 milliards de dollars en bon du Trésor américain. Pour la première fois dans leur histoire, les Américains se voient confrontés à une puissance pratiquement supérieure à eux. Ils doivent donc faire oeuvre de patience et de prudence afin de ne pas faire retourner la situation contre eux.

La Chine, qui reproche aux États-Unis de vendre des armes à la Taïwan, a décidé le 30 janvier dernier de suspendre ses échanges militaires avec eux. Rappelons que les hauts dirigeants chinois continuent encore aujourd'hui de considérer que l'île, située à 160 kilomètres de ses côtes, est à reconquérir. Après cette déclaration, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton s'est empressée de répliquer à ce reproche en accusant la Chine de défendre le régime iranien pour des fins de dépendance aux hydrocarbures. Il est important de savoir que les États-Unis tentent présentement d'imposer certaines sanctions aux Iraniens. Selon eux, l'Iran tenterait de développer une arme nucléaire illégale sous le couvert d'un projet civil. La Chine s'oppose en quelque sorte aux sanctions et tente du fait même de les atténuer.

Comme si cela n'était pas assez, le président B. Obama a enfoncé le clou en affirmant que le taux de change du Yuan était largement sous-évalué. Cette sous-évaluation permettrait de baisser le prix des marchandises et elle favoriserait les exportations. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu, a répliqué à cette attaque en qualifiant ces accusations d'infondées et en affirmant que le taux de change du Yuan n'a pas de lien direct avec le déficit américain.

4 commentaires:

  1. La Chine est maintenant un très gros joueur sur la scène internationale et tient fermement à imposer ses conditions et ce, même à des superpuissances telles que les États-Unis. À toutes les tensions existantes présentées ci-haut, il faut ajouter la visite du Dalaï-lama aux États-Unis et l'affaire Google.

    Malgré les désaccords existants entre ces deux pays, il est crucial pour l'économie de chacun que les relations sino-américaines s'améliorent. Cela est plus que nécessaire si l'on veut que des traités de libre échange justes pour tous soient négociés et ainsi, favoriser l'économie mondiale. Trouver un terrain d'entente au sujet du taux de change et de l'ouverture de leurs marchés ne pourra qu'être bénéfique aux deux pays.

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  2. Il est tout de même bizarre de penser que les deux plus grands puissance mondiales veulent formé le G2 et diriger le monde, quand elles ont de la misère à s'entendre.

    Mais bon, il en va ainsi pour aider l'économie mondiale et surtout, l'économie chinamérica. Lorsqu'ils auront trouvé un terrain d'entente par rapport au taux de change et par rapport à l'ouverture de leurs marchés, le tout ne pourra être que favorable aux deux pays.

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  3. On peut aussi s'inquiéter du fait que ces deux en recherche d'une encore plus grande puissance ne s'entendent pas, surtout lorsqu'on connait les valeurs des dirigeants qui n'hésiterons peut-être pas à réagir si d'autres tensions surviennent. Avec tous les autres problèmes environnementaux qui concernent la planète entière maintenant, les priorités devraient être tournées vers autre choses que les parts de marchés.
    L'article du lundi qui raportait les paroles d'un économiste social indiquait des nouveaux moyens économiques qui allaient plus pour le bien du peuple et les nouvelles mentalités.

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  4. La Chine et les États-Unis ne sont pas près de se réconcilié !

    Tout comme l’expliquait FRANCIS Aubin, les relations entre la Chine et les États-Unis ne se porte pas très bien. Il y a bien sur tous les conflits du à la vente d’armes au Taiwan et Google. Or, il ne faut surtout pas oublier la rencontre qui doit
    avoir lieu au États-Unis entre le président des États-Unis, Barack Obama et le dalaï-lama. Il faut rappeler qu’Obama avait repoussé la rencontre avec ce dernier, problabement pour ne pas mettre la chine dans tous ses états. Il fallait bien que ce jour arrive puisqu’il doit le rencontrer et justement le dalai –lama est arrivé au États-Unis le 17 février. Sa rencontre avec le président est du pour le 18 février et d’après Le devoir, il devrait aussi rencontrer la secrétaire d’état américaine, Hillary Clinton et ce séparément. Malgré, les messages plutôt négatifs envoyés par la Chine à l’égard de cette rencontre, le président refuse d’annuler sa rencontre avec le chef tibétain qui est en exil. Il reste à voir quelles conséquences cette rencontre pourra engendrer en ce qui concerne les relations sino-américaines, puisque la Chine a prévenu qu’elles peuvent être néfastes pour les États-Unis.

    Stéphanie Germain

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