mardi 23 février 2010

L'école sous la guillotine

Semaine du 15 au 22 février
Par Vincent H. Turgeon

Cette semaine, l’UNESCO présentait un tableau de la situation au sujet de la violence contre les écoles dans son nouveau rapport : L’éducation prise pour cible 2010. Ce document est accompagné d’un bilan à propos des résultats de la prévention déjà faite ainsi que des réponses possibles au problème.

En 2006, suite à l’assassinat d’une enseignante et défenseur des droits des filles et des femmes à Kandahar, l’organisme avait fait une étude (publiée en 2007) sur les violences faites contre le personnel de l’éducation dans le monde ainsi que sur de possibles solutions.

Depuis, l’UNESCO a noté une hausse des attaques visant le milieu scolaire. Toutefois, le document tient à rappeler que le tout n’est pas attribuable uniquement aux talibans de l’Afghanistan et du Pakistan qui veulent interdire l’éducation aux filles. En effet, entre janvier 2007 et juillet 2009, on compte 32 pays ayant subit ce genre de crime. Parmi ces formes de violence, on retrouve des attaques à l’acide contre de jeunes filles en Afghanistan, des écoles dynamitées en Inde ainsi que des enseignants ayant subi des menaces de mort en Colombie.

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture est heureuse de voir que les institutions onusiennes, les ONG et la population prennent de plus en plus conscience de cette réalité.

1 commentaire:

  1. Intéressant de remarquer que cette organisme progresse de plus en plus dans l'implication des causes internationales pour lesquelles ceux-ci travaillent depuis déjà 65 ans.

    L'UNESCO amorce une impression d'égalité à mon avit en mentionnant ≤≤que le tout n’est pas attribuable uniquement aux talibans de l’Afghanistan et du Pakistan qui veulent interdire l’éducation aux filles.≥≥ Ces femmes et jeunes filles qui en sont victimes, ont souvent un accès limité à la justice et l'éducation . Qu'il s'agisse d'une femme haut placée menacée, d'une jeune fille qui désir s'échapper d'un mariage forcé ou bien d'une victime de viol, la réponse des tribunaux est souvent hostile face aux contraintes et encore moin en matière d'éducation.

    Tant qu'à la situation de guerre qui se vit présentement en Afghanistan, il serait peut-être essentiel de s'assurer que les droits des femmes et des jeunes filles ne restent pas seulement chose à part. Que celles-ci soient placées en priorité tant des gouvernements que des alliés nationaux.

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