mardi 23 février 2010

Hausse de la violence en Irak à deux semaines des élections

Semaine du 16 au 23 février 2010
Par Marie-Eve Cléroux

À l'approche de nouvelles élections législative, prévue le 7 mars prochain, la violence augmente près de Bagdad. Deux familles sont massacrées et plusieurs détenus sunnites rejoignent Al-Qaĩda.

Les prochaines élections ont pour but d’aider l’intégration de la minorité sunnite, mais le sort des anciens détenus sunnites laisse un doute dans la tête de la population. Plusieurs sont exécutés par vengeance ou rejoignent tout simplement Al-Qaĩda. Ces détenus libérés seraient responsables de nombreux attentats suicide commis dans la capitale depuis plus de six mois, selon Bagdad.

En plus des attentats éparpillés un peu partout à travers l’Irak qui ont causés la mort de onze civils et de huit policiers, on dénote le massacre de deux familles irakiennes. Huit membres d'une famille, comptant six enfants âgés de moins de 12 ans, sont assassinés. Certains ont même été retrouvés décapités. La cause de ce massacre n'a pas encore été identifiée.

Pour ce qui est de l'autre famille, une mère et deux filles ont été assassinées par deux inconnus qui se sont introduits dans leur domicile, situé à Hourriva au nord de Bagdad. Le frère d'une des victimes, Salam al Saadi, affirme n'être associé à aucun parti politique en particulier.

Un attentat à Ramidi, situé tout près de la capitale, fait 3 morts et quatre blessés. Trois policiers font partis des victimes, dont l'un d'entre eux compte parmi les morts.

Du côté de Kirkouk, un homme d'affaire, Mohamed Khalaf Ahmad et un lieutenant-colonel de la police de la ville sont tout deux morts tués par des hommes armés.

Finalement, à Bagdad, un professeur d'université influent au ministère de l'Enseignement supérieur a été abattu dans sa voiture.

3 commentaires:

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  3. Ce n’est pas étonnant que l’Iraq traverse une impasse difficile au niveau social et politique. Saddam Hussein qui était le dirigeant politique et de surcroît un dictateur, tenait d’une main de fer le pays. Par le fait même, cela avantageait la minorité de la population qui est sunnite, qui bénéficiait de favoritisme de la part d’Hussein. Depuis les attaques des américains en 2003, le pays est en reconstruction et connaît plusieurs conflits internes entre les groupes religieux sunnites et chiites. Du moins, peut-être que des élections démocratiques aideront à réunifier le pays et à éviter les prochains conflits.

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