lundi 22 février 2010

L'Iran et l'uranimum.

L'Iran et l'uranimum.
Semaine du 15 au 20 février 2010
écrit par Alexandra Philibert


L'Iran depuis quelques semaines ne cesse de faire parler de lui. Cette fois, il ne s'agit pas d'attentat ou de coup d'état, mais bien de l'enrichissement d'uranium de 3,5% à 20 % à des fins militaires.

Pendant que bon nombres de sanctions de la part du groupe des six ainsi que l'AIEA( agence internationale de l'énergie atomique) planent sur le pays et sa gouvernance et que la Russie se joint aux grandes puissances de ce monde, seule la chine reste indécis sur le dossier. Le président Mahmoud Ahmadinejad risque toutefois de perdre sa cause si la chine décide de faire un geste diplomatique en se retirant du vote pour les sanctions via l'Iran.

Téhéran, qui selon les États-unis mènerait un programme militaire sous couverture, tente de se défendre et stipule qu'il n'en ait rien. La gouvernance nie mener un programme civile qui cacherait un programme nucléaire qui leur permettrait de se doter de l'arme nucléaire , car selon l'Ayatollah Ali Khamenei ( guide suprême de la révolution israëlienne) « que leur croyances religieuses leurs interdisent de telles armes. »

Plus le temps avance, plus Téhéran ne semble pouvoir éviter de grandes sanctions de la part du conseil de sécurité de l'ONU. Outre ce conseil, l'AIEA enquête sur eux depuis un quelques années et semble détenir bon nombres d'informations qui pourraient nuire à Téhéran dans leur transformation d'uranimum. Ce dossier risque de prendre de l'ampleur si l'AIEA prouve ses dires et si Téhéran ne joue pas de façon plus prudente.

5 commentaires:

  1. La Chine est ambiguë face à la décision d'une sanction contre l'Iran pour son projet nucléaire, car ce pays importe la plupart de son pétrole de l'Iran. Pour que la Chine prenne la bonne décision, Washington lui garantie de l'approvisionner en hydro-carbures.

    Les pays voisins de l'Iran commencent à s'inquiéter des ambitions nucléaires de la république islamique. En conséquence, le projet d'Ahmadinejad, d'enrichir l'uranium à 20% prend encore plus d'ampleur. Ce programme nucléaire militaire clandestin pousse Washington à négocier plus agressivement avec Téhéran, la capitale de l'Iran, car les gardiens de la révolution islamique sont en train de supplanter le gouvernement et l'Iran risque de devenir une dictature militaire.

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  2. Comme l'explique la scientifique américaine Jacqueline Shire, « même si l'Iran était décidé à produire une bombe maintenant, d'autres étapes seraient indispensables. L'Iran devrait détourner le matériau dont il dispose, il devrait expulser les inspecteurs de l'Agence Internationale de l'énergie atomique, ce qui créerait un grave incident, puis l'Iran devrait enrichir davantage son uranium et le militariser, si tout cela était fait au grand jour, le monde le saurait et aurait le temps de répondre. »

    À moins que certains membres de L'AIEA cachent des informations sur le dossier de l'enrichissement d'uranium de l'Iran, il serait peu probable qu'ils puissent accomplir leur projet nucléaire. En ce moment, il sont surveillés par plusieurs organisations et pays, même si l'Iran continue de soutenir que ce n'est qu'un programme civile.

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  3. Il n'est que sous-entendu que l'uranium servirait militairement, il ne faut pas oublier que l'Iran affirme qu'elle l'utilisera pour alimenter une centrale nucléaire. Il serait grand temps que les grandes puissances mettent leurs menaces de sanctions à exécution et qu'ils ralient la Chine de leur côté car je suis aussi persuadée que l'Iran a des arrières pensées avec l'enrichissement de l'uranium. Je ne crois pas à la raison religieuse qui les empêcherait d'avoir l'arme atomique puisque le Pakistan la possède et l'islam règne dans ce pays aussi. J'imagine que l'Iran aurait dit quelque chose à ce propos.

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  4. Les 12 et 13 avril derniers, durant le sommet sur la sécurité nucléaire qui a eu lieu à Washington, Obama a prononcé un discours sur les armes nucléaires en déclarant qu’il n’attaquerait jamais un pays respectant le Traité de non-prolifération avec une arme nucléaire. Ces paroles, laissaient sous-entendre qu’il pourrait attaquer les pays ne respectant pas le Traité de non- prolifération avec l’arme nucléaire. Ceci étant dit, l’Iran, comme on peut le voir depuis ces derniers mois, tente d’enrichir son uranium et ne donne aucune spécificité en ce qui concerne ses buts après avoir enrichi son uranium. Beaucoup de pays semblent inquiets et ils veulent commencer à appliquer des sanctions contre l’Iran. Il serait par contre tout à fait inapproprié de commencer à attaquer l’Iran de façon préventive. N’incitons-pas la population mondiale à reproduire la même erreur que les États-Unis ont commise avec l’Irak en 2001. Rien n’est certain en ce qui concerne la possession d’armes nucléaires de l’Iran, ni même leur construction.
    Aussi, considérons les faits géopolitiques. D’un côté, les Américains combattent le voisin de gauche de l’Iran, l’Irak, et de l’autre ils combattent du côté de son voisin de droite, l’Afghanistan, qui est aussi le pays voisin du Pakistan, refuge premier des talibans depuis quelques années. Présentement, les points chauds sont en Afghanistan et en Irak. L’Iran étant voisin de ceux-ci, elle a la possibilité et d’accueillir des talibans en exil dans son pays et de fournir, dans une nouvelle éventualité, des armes de destruction massives aux talibans, si jamais, pour une quelconque raison, elle en veut aux États-Unis.
    Il est vrai que les pays qui encouragent les sanctions ont raison de s’inquiéter quant aux intentions de l’Iran, qu’ils ont le droit d’exiger des raisons de cette passion subite pour les usines d’uranium, cependant, pas de là à bombarder l’Iran. Par contre, parmi les sanctions, celle du boycottage économique a été évoquée. Elle pourrait convenir à cette situation pour convaincre l’Iran d’accepter de révéler ses informations sur les sites d’énergie nucléaire qu’elle construit et de freiner sa production d’énergie nucléaire.

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  5. L'Iran est loin d'être mis de côté par les grandes puissances mondiales ainsi que l'AIEA puisque ses plans d'enrichissement d'uranium de 3.5 % à 20% sont fortement remis en doute.

    En effet, on croit que l'Iran aurait l'intention de se procurer l'arme nucléaire en enrichissant d'avantage leur uranium que ce qu'il nous laisse savoir.

    Malgrés tout les poids mis sur l'Iran par les six et L'AEIA, la réponse de la Chine est indispensable afin de pouvoir imposer des sanctions qui les feront arrêter leur plan d'enrichissement.

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