mardi 9 février 2010

La violence cause une fois de plus des meurtres au Mexique.

Semaine du 1er au 7 février 2010
Sara Gauthier

En Amérique Latine, la guerre des cartels et des drogues qui règne dans le nord du Mexique depuis des années, a une fois de plus augmentée les risques de danger durant les jours précédents au nord du pays. En effet, la population mexicaine vit depuis des mois dans l’insécurité profonde d’être une des prochaines victimes de violence causée par les problèmes d’échange de drogue vers les États-Unis, premier client mondial de la cocaïne.

La situation est loin d’être évidente à Ciudad Juarez, une ville mexicaine frontalière avec les États-Unis. La violence ne cesse de ravager les rues de la ville ou l’excès de meurtre est à son comble depuis 2008. Les affrontements entre cartels rivaux font quotidiennement une douzaines de morts dans le nord du pays. Les cibles sont pour la plupart les mêmes : des jeunes âgés d’environ 14 à 25 ans. Durant les nuits précédentes, ces jeunes ont étés victimes d’assassinat dans les bars de la ville mais également lors d’une simple fête lycéennes donnée dans le domicile de l’un d’entre eux.

Ciudad Juarez que l’on dit un endroit stratégique pour le passage de drogue vers les États-Unis, est de loin la ville déclarée la plus violente comparativement à des villes de guerres tel que Bagdad, Caracas et Sao Polo pour son taux d’homicide qui s’est élevé à plus de 2657 en 2009. Le président mexicain, Felipe Calderon,en donnant l’ordre de militariser le pays pour lutter contre les trafiquants et augmentant le nombre de patrouilleurs depuis mars 2008, visait à être stratégique . Pourtant malgré tout, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter.

2 commentaires:

  1. Malheureusement, je ne crois pas que le président pourra, en renforcant la sécurité sur ce territoire, faire quoi que ce soit pour diminuer le taux de violence. Il faut frapper ou cela fera le plus mal, ce qui veut dire directement dans le cartel. La mafia mexicaine existe depuis très longtemps et avec l'offre et la demande pour la cocaïne au États-Unis, ce n'est pas quelques militaires de plus qui va faire en sorte que le Cartel va ralentir ou arrêter son traffic de drogue. Au contraire, il va trouver d'autres moyens de passer la frontière mexico-américaine.

    Au Québec, nous avons déjà vécu quelques choses de semblable avec la guerre des motards (Rock Machine vs Hells Angels) et pour diminuer le fléau de violence que nous avions dans nos rues, la SPVM, la GRC ainsi que la SQ se sont mises ensemble pour frapper là ou ça fait le plus mal, ce qui veux dire directement en plein milieu de l'organisation du crime organisé. Le président du Mexique devrait suivre cette exemple et en faire autant en trouvant le moyen de monter un dossier assez solide pour arrêter les hautes têtes du Cartel.

    Qui sait, avec un peu de chance on pourrait tous les faire tomber avec les rapports d'impôts, un peu comme ce qui est arrivé à Al Capone il y a quelques années.

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  2. De tout évidence, Haïti se remet tranquillement sur pied. Cependant, paraîtrait-il que, selon la Croix-Rouge canadienne, le temps n’est pas encore venu de débuter la reconstruction de ce pays encore sous les effets des conséquences causées par le séisme. Pour l’instant, le but premier est de se préparer face à la pluie qui menace de faire son apparition très bientôt en Haïti.

    De plus, Haïti reçoit sans cesse de l’aide venant des quatre coins du monde. Pendant que plusieurs Québécois d’origine haïtienne se démènent pour que leur famille puisse venir immigrer au Canada et que l’organisation de la Croix-Rouge s’occupe de leur apporter nourriture, hébergement et vêtements nécessaires, l’Union des nations sud-américaines remet une somme de 300 000 000 de dollars à ce pays en besoin.

    Certes, certains haïtiens immigrants au Québec se retrouvent dans les rues en plein hiver, mais la Croix-Rouge ainsi que l’armée canadienne tente d’assister les haïtiens de leur mieux.

    Cependant, certaines questions ne cesse de me trotter dans la tête. Des questions à saveur philosophique qui portent énormément à réflexion. Pourquoi ne sommes-nous pas venu en aide à Haïti avant que le séisme ne se produise ; ce pays étant déjà endetté par-dessus la tête? Notre aide est-elle vraiment de bonne volonté ou est-ce une raison de démontrer aux autres que nous sommes un pays exemplaire et généreux? Bref, il reste beaucoup de chemin à faire autant dans le rétablissement d’Haïti que dans l’honnêteté de nos intentions.

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