Du 8 au 13 février 2010
En cette semaine précédent la fête de la St-Valentin, les choses n'ont malheureusement pas été de tout repos en Amérique latine.
La fastidieuse semaine a une fois de plus débuté avec le Vénézuela en tête d'affiche. En effet, le pays traverse une crise, une pénurie d'électricité pour être exact. Le président, Hugo Chavez, à décrété «l'état d'urgence électrique», obligeant la population vénézuelienne à diminuer sa consommation en électricité et ce, pendant les deux prochains mois. Selon le quotidien le Devoir, «la production quotidienne d'électricité n'est pas suffisante pour répondre à la demande, qui augmente à un rythme élevé, 6 à 8% par an.» Selon les autorités du pays, le Vénézuela traverse sa pire sécheresse en plus de cent ans alors que les experts dénoncent eux une «manque de maintenance et d'investissements» dans le secteur électrique. Cela n'aide pas à la popularité de Chavez, régulièrement dans l'eau chaude à cause de son audace.
Sinon, Haïti se remet bien péniblement en place, alors que le juge haïtien qui doit s'occuper du cas des dix missionnaires accusés d'enlèvement d'enfants suite au séisme leur a accordé la liberté provisoire jusqu'à l'aboutissement de l'enquête.
Puis, sur une note plus gaie, c'est la canicule et le carnaval de Rio qui battent leur plein au Brésil! Des milliers de défilés de rues et de spectacles paralyseront les activités du pays jusqu'au mercredi 17 février.
À suivre!
Jacynthe Fournier-Rémy
En parlant d'Haïti, Le président de la France, Nicolas Sarkozy, à déclaré hier qu'une conférence internationale des villes et des régions du monde aura lieu en faveur d'Haïti. Cette conférence se tiendra aux Antilles et ce à la fin du mois de mars.
RépondreSupprimerDe plus, l'Allemagne à décidé d'ajouter 2 millions d'euros supplémentaire ce qui ferait un moment total de 17 millions d'euros. Ces fonds sont destinés à augmenter le nombre de logements provisoires à Haïti.
En effet, l'histoire concernant l'enlèvement des 33 enfants haïtiens par des américains missionnaires se poursuit. Suite à cette arrestation, dix américains se sont fait imposer des accusations d'enlèvement de mineurs et, aussi, d'association de malfaiteurs. Ils ont ensuite été détenus. Lors de la journée du mercredi dernier, huit des dix américains ont reçu une libération conditionnelle après deux semaines de détention. Le premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, a affirmé qu'il estimait que ces personnes étaient de bonne foi. Par contre, deux d'entre eux sont toujours détenus et devront passer devant le juge d'instruction Bernard Saint-Vil en vue de faire évaluer leur dossier. Nous connaitrons plus de détails au cours des prochains jours alors qu'on en apprendra davantage au sujet de la situation concernant ces deux détenus.
RépondreSupprimer