dimanche 14 février 2010

Un début des Jeux tout à fait particulier

Du 8 février au 14 février 2010

C’est un commencement tumultueux pour les Jeux olympiques d’hiver 2010. La perte d’un jeune athlète lors d’une session d’entraînement a bouleversé la communauté olympique. Malgré ce fait tragique, la cérémonie d’ouverture du 12 février 2010 a été célébrée avec un grand coup d’éclat. Les 2700 athlètes provenant de 82 pays ne se laissent pas abattre par les mauvaises conditions météorologiques et la perte effroyable d’un olympien. La chef de mission Nathalie Lambert a mentionné que les olympiens entrevoient ces obstacles comme un rappel de leur chance, si unique, de pouvoir participer au Jeux olympiques d’hiver 2010.

L'ouverture des Jeux d'hiver a été dédiée à la mémoire du lugeur géorgien, Nodar Kumaritashvili. Une ovation pour la Géorgie a suivi pendant la soirée, succédée d’une minute de silence et d’un moment pour offrir des sympathies à tous ceux concernés. La cérémonie s’est poursuivie pour la première fois dans toute l’histoire des Jeux olympiques à l’intérieur d’un amphithéâtre, situé au BC place. La première partie a dévoilé les premières nations, parmi des installations d’aurores boréales et de forêts. Subséquemment, un adepte du surf des neiges a sauté d’un balcon pour traverser l’un des cinq anneaux olympiques et a ensuite atterri sur un tapis blanc pour marquer l’entrée des athlètes. Rick Hansen est ensuite apparu avec la flamme Olympique, qui a été à Catriona Le May Doan, passé à Steve Nash, refilée à Nancy Greene et donnée au dernier relayeur de la flamme, Wayne Gretzky.

Maintenant que les Jeux olympiques d’hiver ont débuté, tous les regards sont fixés sur la piste de luge et de bobsleigh de Whistler. On s’interroge sur les installations de ce parcours puisque d’autres accidents sont survenus. À ce jour, plus d’une douzaine d’athlètes se sont blessés lors des pratiques. Les organisateurs ont décidé d’interrompre les séances d’entraînements pour mener une enquête officielle. Ils cherchent à déterminer la cause du décès de Nodar Kumaritashvili. Est-ce une erreur technique commise par le manque d’expérience d’un jeune athlète ou une piste qui est simplement trop dangereuse?

4 commentaires:

  1. On a pu voit la même question posée sur le piste de snowboard cross, le 15 février dernier. Plusieurs planchistes débarquaient eux-mêmes de la piste lors de la course, car la piste était trop bossu, vue les mauvaises conditions météorologiques.

    Malgré tout, on a eu le droit à tout un spectacle et tout un revirement de situation. Nous avions 4 canadiens qui avaient eu accès à la quart de final et avec la piste difficile pour la petite finale nous avons vu Fagan (un canadien) gagné la 5e place en face de l'Allemagne et Robertson qui était en première place tout au long de la descente et à la dernière minute l'Américain Wescott a passé juste devant notre canadien et remporte finalement la médaille d'argent (pour le Canada). La médaille d'or a été remporté par Wescott l'Américain et la médaille de bronze a été remporté par Ramoin de la France.

    Tout paraît si facile a faire, mais les athlètes sont toujours sur le qui vive et risque leurs vies presque à chaque fois qu'ils montent sur les pistes. Mais tout cela ne devrait pas nous arrêter et continuer à encourager nos athlètes Canadiens.

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  2. La brochette d'athlètes ayant fait parti de la cérémonie d'ouverture était assez impressionnante, je pense surtout ici à Wayne Gretzky. Gretzky est un des plus grands joueurs de hockey canadien de l'histoire, dans la LNH du moins, mais est-ce qu'il a marqué les Jeux Olympiques autant? Non, puisqu'il n'a participé qu'une seule fois, et n'a même pas remporté une médaille. Je questionne donc la pertinence de sa présence à la cérémonie d'ouverture, qui selon moi, devrait représenter les athlètes olympiques légendaires comme l'est Catriona Le May Doan, qui a remporté plusieurs médailles. La présence de Wayne Gretzky était-elle un moyen d'attirer plus de cotes d'écoutes à la cérémonie d'ouverture? C'est une possibilité.

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  3. Certes, je n’enlève rien aux Jeux olympiques qui sont une tradition des plus importantes depuis des lustres. Cependant, étant un si grand évènement, j’aimerais savoir pourquoi lors de la cérémonie d’ouverture, on y a prononcé à peine une seule phrase en français? Si les Jeux olympiques avaient été aux États-Unis, il n’y aurait eu aucun problème, mais le Canada n’est-il pas un pays bilingue?

    C’est à se demander si cette bévue est due à un problème politique national ou simplement à une incompréhension de la culture française au Canada. Il serait aussi intriguant de savoir quelle est la proportion des Québécois outrés par cette cérémonie versus le nombre de canadien francophone touché par cette version unilingue anglophone du Canada. Serait-ce les Québécois qui ont la corde trop sensible ou est-ce seulement une question de respect envers le pays?

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  4. On ne peut parler de Vancouver sans soulever la question du français. La contestation qui règne autour de la présence de la langue de Molière à Vancouver fait beaucoup jaser, peut-être même trop. Le comité organisateur des Jeux Olympiques est pointé du doight pour cette bévue, mais certaines personnes semblent être négligées dans cette histoire. Le premier ministre Harper a été plutôt silencieux, comme s'il t'entait de s'effacer de cette polémique. De plus, il ne faudrait pas oublier que notre tête dirigeante du Québec, M. Jean Charest, a affirmer que la présence du français à Vancouver était ''correcte''. Il serait donc intéressant de se poser la question à savoir si nous devons blâmer le comité Olympique ou encore les dirigeants de notre pays.

    Quoiqu'il en soit, le Québec aurait du s'informer d'avance sur cette présence du français à Vancouver.
    Quoiqu'il arrive avec cette histoire,

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