mardi 16 février 2010

Production d'uranium enrichi en Iran

Durant les dernières semaines, nous avons beaucoup entendu parler de l’Iran et de son programme d’enrichissement de l’uranium. L’Iran aurait besoin de ce combustible afin de faire fonctionner un réacteur de recherche médicale.

Plusieurs pays s’inquiètent de ce qui pourrait arriver, puisque l’uranium, trop enrichi, devient une arme nucléaire. L’Iran pourrait ainsi trouver une façon plus ou moins subtile de s’armer. Le Groupe des Six, formé des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU (Grande-Bretagne, France, Chine, États-Unis, Russie) ainsi que de l’Allemagne a proposé que l’uranium iranien soit enrichi en France ou en Russie, deux pays qui possèdent la technologie nécessaire. Il serait ainsi facile de contrôler l’enrichissement. Par contre, l’Iran a annoncé cette semaine que le pays ouvrirait dix centres d’enrichissement, ce qui est loin de plaire aux pays occidentaux, dont la France et les États-Unis. La Chine, quant à elle, ne veut pas envenimer ses relations avec l’Iran et juge que ce n’est pas le moment d’imposer des sanctions. Le problème c’est que la Chine, même si elle est la seule en faveur de l’Iran, possède un droit de veto au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, et elle pourrait très bien l’utiliser.

La Russie s’allie donc aux pays occidentaux afin de convaincre la Chine de ne pas exercer son droit de véto, pour que la France ou la Russie puissent surveiller la production d’uranium enrichi.

3 commentaires:

  1. En effet, cela fait maintenant quelques semaines que le projet d'enrichissement de l'uranium en Iran a été annoncé. Depuis cette annonce, plusieurs pays comme la France, les Etats-Unis et la Russie sont inquièts par rapport aux intentions nucléaires de l'Iran.

    Pour expliquer leurs inquiètudes, une lettre a été remise à l'Iran. Dans cette lettre, les trois ambassadeurs des trois pays soulignent que l'enrichissement de l'uranium à 20% est contraire aux résolutions du conseil de sécurité de l'organisation des Nations-Unies.

    Bref, ces inquiètudes sont dû au fait que ces pays ne savent pas exactement les intentions de l'Iran face à cette nouvelle acquisition.

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  2. Le problème par rapport à la position de la Chine envers l'Iran est que cela risque probablement d'envenimer les relations avec les américains. Rappelons nous que la relation entre ces deux nations est déjà très fragile à cause de la rencontre du président américain Barack Obama avec le Dalai-lama. Il ne faut pas non plus oublier le fait que les américains fournissent des armes au Yémen, ce qui déplaît grandement aux chinois. Il y a aussi eu l'affaire google qui n'a fait qu'empirer les choses.En bref, si on ajoute le fait que la Chine ne s'oppose pas au projet de l'Iran, les relations sino-américaines vont aller de plus en plus mal.

    Pour ce qui est du président de l'Iran M.Ahmadinejad, il a tenu des propos cette semaine comme quoi les grandes puissances vont le regretter si elles opposent des sanctions à l'Iran. On voit dans ces propos la menace que représenterai l'Iran s'il se dote de l'arme nucléaire. Reste à voir si l'enrichissement de l'uranium a réelement pour but le reacteur de recherche médicale du Téhéran ou si les grandes puissances ont raison de s'inquiéter.

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  3. L'ONU A RAISON DE S'INQUIÉTER

    Sans aucun doute, l’inquiétude des membres des Nations Unies est due au fait qu’une fois l’enrichissement de l’uranium effectué à 20%, les risques d’engendrer une production encore plus forte d’uranium sont grands et peuvent permettre de construire la bombe atomique. L’Iran refuse de faire enrichir son uranium ailleurs, car la réalisation de l’arme atomique pourrait leur permettre d’avoir plus de chances d’émettre une opinion ayant plus d’incidence sur la scène planétaire. La Chine, cependant, adopte une position différente ces derniers temps, car elle commence à être consciente des enjeux politiques et militaires qu’une telle arme, en possession de l’Iran, pourrait engendrer. Espérons que la Chine changera définitivement son fusil d’épaule pour se rallier aux pays qui veulent imposer des sanctions à l’Iran, comme la France, les États-Unis et la Russie.

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