lundi 15 février 2010

Et de 5 encore!

Semaine du 8 au 13 février 2010
Par Magalie Desrochers

L'exclusion de certains dirigeants sunnites accusés d'avoir appartenu au parti Baas de Saddam Hussein fait encore réagir en Irak. Cette fois, cinq attentats à la bombe contre des permanences électorales à Bagdad ont causé huit blessés en soirée du 13 février dernier.

Rappelons que 500 candidats ont été exclus du prochain scrutin de vote qui aura lieu au début du mois de mars prochain. Cette exclusion est due au fait que certaines personnes seraient accusées d'avoir appartenu à l'ancienne formation Baas de Saddam Hussein.

En une heure seulement, cinq bombes ont explosé dans cinq différents lieux de la capitale de l'Irak, soit Bagdad, durant la soirée du 13 février 2010. En fait, ces attentats visaient principalement les permanences électorales de parti laîc. La première, faisant trois blessés, a attaqué le Front du dialogue national de Saleh al-Moutlaq. La seconde bombe était plutôt dirigée vers le sièege électoral du député nationaliste Mithal Alloussi. Cette dernière a mis la vie en danger à deux personnes, leur causant certaines blessures. La troisième bombe a fait un seul blessé tandis que la quatrième, elle, en a fait deux. L'une d'entre elles visait l'union nationale irakienne alors que l'autre était contre le Parti des scientifiques et des intellectuels irakiens. La dernière bombe, soit la cinquième de la soirée, n'a fait aucun blessé au moment où elle était dirigée contre le Parti populaire irakien. Ces cinq attentats à la bombe ont fait huit blessés au total.

La situation sera à surveiller jusqu'aux élections qui se tiendront le 7 mars 2010 en espérant que les conditions se calmeront d'ici là.

1 commentaire:

  1. Afin de mettre en doute que les élections législatives du 7 mars contribueront à réintégrer la minorité sunnite dans le processus politique, plusieurs anciens activistes sunnites irakiens, ayant été libérés par les forces américaines, ont été exécutés par vengeance à Ramadi, près de Bagdad

    Pour des «dettes de sang», dans la province de l'Anbar, plusieurs familles expliquent avoir donné des milliers de dollars pour éviter l'exécution de leurs proches suite à leur libération. Sans argent, les personnes libérées sont souvent porté disparus.

    De plus, plusieurs des détenus libérés sont responsables d'attentats suicide dévastateurs depuis un peu plus de six mois, à Bagdad

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