dimanche 14 février 2010

L'Afrique du sud à la recherche d'un leader politique (8 février au 14 février)

Le 11 février dernier, on célébrait en Afrique du sud les vingt ans de la sortie de prison de Nelson Mandela. Celui-ci après sa sortie de prison à l’âge de 71 ans était devenu le leader politique du pays. Il a réussi à rétablir l’ordre et à redonner la démocratie à son peuple. Sauf que cela était il y a vingt ans. Il est, aujourd’hui, âgé de 91 ans et beaucoup moins actif politiquement, mais en 1990 son influence a été majeure.

La question qui persiste, aujourd’hui, en Afrique du sud, c’est à savoir : quand un président pourra égaler l’action de Nelson Mandela. Sur la scène politique depuis la fin de l’apartheid, qui a été marqué par la fin de la peine carcérale de Mandela, rien n’a vraiment bougé. Les africains attendent toujours de nouveaux changements démocratiques. Il avait permis à son peuple de s’élever dans la hiérarchie sociale en plus de redonner espoir aux gens.

La lutte de Mandela a eu des répercussions notables en ce qui à trait aux rapports entre les noirs et les blancs qui sont plus harmonieux en Afrique du sud. Toutefois, on dénote une grande pauvreté dans certains secteurs du pays, entre autre, on retrouve plusieurs bidonvilles. La grande pauvreté fait aussi que le taux de délinquance est élevé. De plus, «le taux officiel de chômage se situe tout juste en dessous de 25%, mais ce serait en fait plus élevé selon les analystes» (Tiré du Devoir, section actualité p. A10 du mercredi 10 février). Constat peu encourageant, le un tiers du pays vit avec moins de deux dollars par jour.

Sur une meilleure note, le pays voit naître une classe émergente issue du monde noir, en plus d’avoir obtenu des avancé technologique, tel que l’accès à l’eau et à l’électricité. De plus, le système scolaire est multiethnique.

1 commentaire:

  1. Il sera extrêmement difficile pour les africains de trouver un leader aussi apprécié que Mandela puisqu'il est encore aujourd'hui considéré comme un véritable héro. Pourtant, avec les années cette lutte pour la libération commence a s'estompée et les citoyens réclament des hauts dirigeant non corrompus tout comme leur vieux leader. De plus, un autre problème entre en jeux. En effet, après le régime d'apartheid la majorité (environ 87%)des terres arabes appartenait à la minorité blanche.(Le Devoir Pretoria veut distribuer des terres) Le gouvernement avait pour objectif de redistribuer ces terres aux noirs et métis, mais presque deux décénnies plus tard seulement 5% de ces terres ont été redistribuées. Finalement, les africains ont besoins d'un nouveau leader pouvant les aider a récupéré leurs terres, améliorer leur qualité de vie ainsi que leur économie afin de leur donner la fierté qu'il mérite.

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