mardi 6 avril 2010

Un peu d'espoir pour Haiti

Semaine du 29 mars au 5 avril

En attendant les milliards promis par l’ONU, les haïtiens meurent toujours de faim. En effet ce mercredi 31 mars, la reconstruction d’Haïti était au centre des discussions de l’ONU. Selon Edmond Mulet, représentant par intérim de l’ONU, « Haïti aura besoin de quatre milliards de dollars d’investissements » pour la reconstruction des hôpitaux, des écoles ainsi que les routes et les ports. La conférence, qui a eu lieu au siège New-Yorkais de l’ONU, rassemblait près de 100 pays et organismes internationaux et était présidée par René Préval, chef de l’État Haïtien ainsi que Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU et Hilary Clinton, secrétaire d’État Américaine. D’après Helen Clark, administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la conférence vise à ramasser autour de 3.8 milliards pour une période de 18 mois.

D’un autre coté, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) espère un tout nouveau départ pour Haïti. En améliorant des infrastructures, les routes ainsi que l’accès aux marchés et du même coup augmenter la production d’agriculture. Il souhaite également « le renforcement de l’État » pour de nouvelles bases fiscales.

De bien grandes paroles pendant que le peuple Haïtien espère assez de nourriture pour pouvoir survivre. Ayant vu leur maison s’effondrer avec tout ce qu’ils possédaient, ils sont à présent forcer de vivre dans des petites tentes entassées les unes sur les autres. Pour avoir droit à un peu de nourriture, il faut avoir un ticket. Un ticket assez difficile à trouver…

5 commentaires:

  1. Le vice-président américan, Joe Biden, a affirmé en conférence de presse lundi le 5 avril que les États-unis avaient débloqué 1 milliard de dollars après le séisme. De plus, Barack Obama inversti 1,15 milliard de dollars dans la reconstruction d'Haïti.

    Joe Biden a mentionné qu'aujourd'hui 1,2 millions d'haïtiens ont accès à des eaux traités soit50% de plus qu'avant le séisme.

    Bref, les États-Unis se disent prêt à s'engager dans la reconstruction d'Haïti.

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  2. En effet, tel que mentionné ci-haut, les Haitiens sont toujours à la recherche de nourriture. Ils sont en constante survie depuis le séisme.

    Par contre, il est vrai de dire que suite à cette rencontre de l'ONU, un brain d'espoir se fait sentir chez les Haitiens.

    Rappellons que le nombre de sans-abri depuis le séisme du 12 janvier 2010 s'élève à plus de 1.2 millions, sans compter le nombre de blessés et de morts. C'est pour cette raison que les milliards promis par l'ONU commencent à presser.

    Ce qu'il y a de ressurant dans toute cette histoire, c'est que la plus grande puissance mondiale, les États-Unis est prête à s'engager et à venir en aide à Haiti pour la reconstruction.

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  3. Comme l'a mentionné Valérie, c'est le manque de nourriture qui affecte le plus les Haïtiens en ce moment. Ils fonctionnent avec l'aide de coupons pour obtenir de la nourriture, mais les coupons sont difficiles à trouver. En plus, les gens n'ont toujours pas d'abri. La communauté internationale s'est vantée de voler au secours d'Haïti, mais trois mois après le séisme, il ne s'est pas passé grand-chose. Les plus chanceux sont abrités sous des tentes portant les logos des organisations internationales.
    En plus, tout cela est loin d'être terminé parce qu'en plus de devoir reconstruire Port-au-Prince au complet, il faut le faire mieux que ce l'était. C'est-à-dire qu'il faut que tout soit plus solide, pour prévenir des pareilles catastrophes et limiter les dégats. Haïti était déjà un pays à rebatir avant le séisme. La tâche n'est que complexifiée!

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  4. Les spéculations ou les actions? Premièrement, on a l'impression que les organisations internationales aiment mieux parler qu'agir. « Il faut reconstruire afin d'assurer une qualité de vie supérieure au peuple haïtien! » Vrai... mais une bonne qualité de vie ne commence pas avec une alimentation adéquate et suffisante?

    Deuxièmement, il est vrai que la reconstruction des infrastructures est urgente, mais cette fois-ci, la construction doit se faire adéquatement. Pourquoi ne pas former des ingénieurs ou encore des architectes haïtiens afin qu'ils puissent s'aider eux-mêmes? Cela leur serait utile pour le présent ainsi que le futur. Ce peuple a besoin de notre aide certes, mais il a besoin de s'aider lui-même pour commencer.

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  5. Il faut non seulement améliorer la qualité des abris mais il faut aussi déplacer ces abris ou ces bâches dans un autre emplacement avant que la saison des pluies ne commence... Cela sera difficile d'y arriver à temps parce que cette saison arrive à grand pas et il y a beaucoup trop de monde à déplacer, sans compter ceux qui n'ont pas encore eut la chance d'avoir d'abris et vivent encore dans la rue. Espérons qu'ils trouveront une solition efficace avant qu'il ne soit trop tard.

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