Semaine du 29 mars au 4 avril 2010
Après la défaite flagrante du parti de Nicolas Sarkozy aux dernières élections législatives de la France, ce dernier c'est offert, la semaine dernière, une visite à la maison blanche. Pour la première fois les deux président, soit Sarkozy et Obama, s'affichaient ensemble. Pour Sarokozy, cette visite aux états-unis était constituée d'un rencontre avec des étudiants de la prestigieuse université Columbia, d'un entretien dans le bureau ovale et d'une conférence de presse avec Obama. Cette démarche est une occasion en or pour le président Français de faire remonter rapidement son partie vers le sommet.
Selon ce que l'on dit à Paris et Washington, la relation entre les deux pays va très bien. Pour la France, l'ombre au tableau par rapport au États-unis portait sur l'intervention Américaine en Irak, mais aujourd'hui c'est oublié. Les deux présidents se concentreront dorénavant sur les sujets pour lesquels ils ont un point de vue commun. Par exemple, pour la nécessité de renforcer les sanctions envers l'Iran afin d'empêcher le programme nucléaire d'Ahmadinejad, pour sortir le processus de paix du proche-orient de l'impasse et pour lutter contre le terrorisme islamique dans les pays africains. Selon leur entourage, les deux présidents s'accorderaient parfaitement sur ces grands sujets de préoccupation mondiale.
Pour conclure cette visite en beauté, Barack et Michelle Obama ont invité le président Français et sa femme à un diner à quatre dans leurs appartements privés de la maison blanche. Cela serait vue par certains comme un témoignage d'amitié particulier de la par du président Américain envers Sarkozy.
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Des commentateurs de la visite ont été surpris par l’avènement tardif de cette visite, qui semble avoir été une lointaine priorité dans les actions d’Obama. La plupart des pays Européens avaient déjà été invités chez le président américain, on attendait le moment où Sarkozy y volerait à son tour.
RépondreSupprimerOn a aussi commenté l’aspect intime de leur relation, en décrivant notamment les cadeaux que la famille française avait apporté à la famille présidentielle américaine.
Vu les nouvelles relations internationales survenues lors du changement d’un régime de Bush à celui d’Obama, il est pertinent de croire que cette visite augmentera la cote du président Français, qui, effectivement, semble recevoir une grande opposition par les temps d’élections du moment.
Sarkozy a enfin eu son rendez-vous à la Maison-Blanche et avec les dernières élections plutôt à sa défaveur, le moment ne pouvait pas mieux tomber. Des nombreux sujets abordés par les deux présidents, c’est celui de l’environnement qui m’enthousiasme le plus, bien qu’il n’a été qu’effleuré. À Copenhague, les États-Unis font partie des pays s’étant le moins engagés dans la réduction d’émission de monoxyde de carbone, tandis que l’Union européenne est au contraire parmi les plus engagés. Est-ce une utopie de croire que la France puisse influencer le géant américain à prendre un chemin plus vert ? Sans vouloir rêver en couleur, s’il advenait que la France et les États-Unis parviennent un jour à une entente avant-gardiste sur le plan environnemental, cela ferait probablement boule de neige et changerait l’économie mondiale. De toute façon, bientôt il n’y aura pas d’autres choix, mais nous ne sommes pas obligés d’en arriver là.
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