mardi 27 avril 2010

L'Europe est active en politique cette semaine

L'événement majeur qui a frappé l'Europe, dans la dernière semaine, a été, sans contredit, le volcan qui a explosé, paralysant les gens et principalement l'économie. Au niveau du peuple, cette semaine, aucun événement perturbant ne s'est produit, mais les gourmands de politique ont pu se régaler des différents revirements politiques qui ont quelque peu changé la face idéologique de l'Europe.

Tout d'abord, la Hongrie a vu la droite conservatrice écraser l'opposition au deuxième tour de ses élections, obtenant un peu plus des deux-tiers des sièges au parlement, ce dimanche 25 avril. Le chef du Parti Fiedsz, Viktor Orban, est donc toujours en tête, talonné par un candidat indépendant, Oszkar Molner, qui avait précédemment été exclu du parti pour ses propos racistes envers les tziganes et antisémites. Cette dominance du parti conservateur représente un tournant dans la politique du pays qui est maintenant le premier pays sortant de l'ex-Europe de l'est communiste à valoriser des intérêts de la droite, montrant ainsi une préférence pour les entreprises étrangères. C'est donc une importante révolution idéologique qui se produit en politique pour ce pays.

En Grande-Bretagne, il y a aussi un grand changement qui vient alimenter les journaux locaux. Bien qu'on ne peut le considérer dans la course au titre de premier ministre, vu le système politique du pays qui ne permet pas d'élire quelqu'un qui aurait ses partisans trop peu concentrés dans un même territoire, Nick Clegg vient complètement changer la donne depuis sa participation au débat télévisé aux côtés des politiciens de vieux partis Gordon Brown et David Cameron. Le pays a soudainement fait une star de cet homme qu'on apercevait que rarement quelques temps auparavant, mais qui représente le changement dans un pays qui en a assez de ses vieux partis qui ont désabusé le peuple par ses scandales. C'est maintenant lui qui l'emporte dans les sondages.

Ce dimanche avait aussi lieu l'élection du président autrichien, qui n'occupe plus d'importance gouvernementale, mais qui sert plutôt de symbole pour la nation. Heinz Fischer, 71 ans, a 82 % des intentions de votes, en compétition avec un catholique fondamentaliste et une militante d'extrême droite qu'on appelle aussi maman nazie. L'enjeux dans cette course est de mesurer l'influence de l'extrême droite.

La gouvernance belge ne se porte pas bien ces temps-ci. Depuis que des scandales sur le financement des candidats élus ont sortis et terni la réputation des députés il y a deux ans, les démissions des députés ont commencées, surtout lorsqu'on a compris que l'affaire ne se calmerait pas. Jeudi dernier, on annonçait la démission du gouvernement de coalition dirigé par Yves Leterme. Cet événement survient à un peu plus de deux mois de la prise de la présidence de l'Union Européenne par la Belgique. Il semblerait qu'il y a eu une rupture de confiance du gouvernement entre les chrétiens, les démocrates flamands et les trois partis francophones qui composaient ce gouvernement.

Avec les autres événements financiers et politiques des derniers temps, on constate donc un changement majeur en Europe. Le continent souffre lui aussi des chambardements économiques qui agitent mondialement et on semble peut-être envisager des changements dans le vieux système politique vieux-jeu européen. L'Union Européenne s'agite, le FMI cause aussi des méprises, des rivalités. Quel système s'installera dans le vieux continent ?

5 commentaires:

  1. La Belgique se retrouve maintenant sans gouvernement depuis la démission de Yves Leterme et de son équipe. Cette décision survient à la suite du départ des libéraux flamnds (Open VLD, ce qui a causé une polémique entre néerlandais et français. Il s'agît ici d'une polémique entre les deux,puisque selon les néerlandophones, les francophones bloquent leur accord sur la scission de l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV), ce qui est jugé illégal par la Cour constitutionnelle.

    Le premier ministre belge, Yves Leterme, a donc cédé la tête du parti du chrétien-démocrate flamand à l’actuelle présidente du parti pour les législatives anticipées, Marianne Thyssen. Celle-ci devra mener son parti aux élections qui auront lieu en juin.

    D'ici là, le Roi Albert ll demande au premier ministre d'envoyer les affaires courantes.

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  2. Ces derniers jours ont été plutôt difficiles pour la population en Grèce. En effet, de violentes manifestations ont lieu contre les nouvelles mesures d'austérité mises en place par le gouvernement pour faire sortir la Grèce de la crise économique. Selon des estimations, environ 100 000 personnes ont manifesté contre la décision du gouvernement envers le FMI, pour les pays de la zone euros. La manifestation a tourné au vinaigre lorsque des cocktails Molotov ont été lancé sur les policiers et les bâtiments. De plus, trois personnes ont été retrouvé sans vie suite à un incendie sur le chemin de la manifestation.

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  4. En effet, l’événement majeur qui marque encore l’Europe est sans doute le volcan en Islande qui engendre diverses perturbations. Le nuage de cendres cause la fermeture des aéroports, notamment celui de l’Espagne et du Portugal. D’ailleurs, il s’étend d’Islande jusqu’aux Açores et son altitude atteint les voies de passage des lignes aériennes. Par conséquent, les vols transatlantiques sont détournés, qui causent plusieurs retards et diminuent le nombre de vols par jour, étant donné que le déplacement est d’une plus grande durée. Les gens sont donc moins enclins à partir en voyage lorsque l’horaire des vols est déstabilisé par un phénomène imprévisible de la nature, qui cause des pertes pour le marché du tourisme et pour les compagnies aériennes. Toutefois, les prévisions météorologiques prévoient que la pluie devrait disperser ce nuage de cendres qui ébranle l’économie et qui affecte la population.

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  5. Certes, Nick Clegg a remporté les sondages, mais malgré cela le conservateur David Cameron est devenu le nouveau Premier ministre de la Grande - Bretagne. Même si ce dernier n’a pas été élu par une majorité absolue, le premier ministre s’est mis en accord avec le libéral-démocrate, Nick Clegg, pour former une coalition, qui bien sûr a été approuvée par la reine Elizabeth II et qui a aussi accepté la démission de l’ancien Premier ministre Gordon Brown. D’ailleurs, ce nouveau gouvernement a signé un mandat pour cinq ans et promet de réduire le déficit record de leur pays. Personnellement, il reste à voir si ces anciens ennemis ont vraiment trouvé un milieu d’attente, qui priorise les intérêts des citoyens et de l’économie.

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