dimanche 11 avril 2010

Traité START II (armes nucléaires)

Semaine du 5 au 11 avril 2010.

Depuis le 26 mars, des négociations avaient été entrepris entre la Russie et les États-Unis pour la signature d'un nouveau Traité START, traité sur la réduction des armements nucléaires, puisque le premier est arrivé à échéance à la fin de l'année dernière. Les présidents américain et russe, soit Barack Obama et Dmitri Medvedev, ont signés ce vendredi, à Prague, START II qui visera à réduire à 1500 têtes nucléaires que possèderont chacun des deux pays et de plus de la moitié le nombre de lanceurs de bombes atomiques sur cela sur une période de sept ans. Ceci s'ajoute donc au Traité de non-prolifération (TNP), qui maintient que l'arme nucléaire ne sera jamais utilisée contre un adversaire qui ne le détient pas, signé par de nombreuses puissances mondiales.


Suite à cette signature Barack Obama souhaite restreindre le recours à l'arme nucléaire en seuil américain (nouvelle doctrine nucléaire des États-Unis) et souhaite par le fait même travailler avec la Russie et l'OTAN à diminuer l'armement nucléaire au-delà du nouveau Traité START. ET c'est d'ailleurs pourquoi le président américain tiendra la semaine prochaine à Washington un sommet consacré à la sécurité et la non-prolifération nucléaires visant à empêcher le terrorisme nucléaire et de réduire le rôle des armes nucléaires dans les stratégies de sécurité. De plus, un congrès se tiendra à New-York le mois prochain où des diplomates du monde entier se réuniront pour discuter de la révision du Traité de non -prolifération (TNP).

20 commentaires:

  1. On voit ce traité comme une reprise du leadership de l'armement nucléaire par la Russie et les États-Unis, anciennement les deux superpuissances en matière d'armement.
    Start II (Traité de réduction des armes stratégiques), a été créé depuis plusieurs années déjà, soit au début des années 90, mais il n'a jamais été mis en vigueur.
    Les enjeux sont toutefois bien différents aujourd'hui. Comme il l'a été expliqué dans la rubrique, on craint une nouvelle sorte de terrorisme que ce qui se produisait lors de la guerre froide.

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  2. Ce jour marque une étape importante pour la sécurité nucléaire et la non-prolifération, ainsi que pour les relations des deux anciens ennemis de la Guerre froide, qui s’engage à réduire leur arsenal d’un tiers. Les deux puissances disposent de 7 ans pour y parvenir.

    En outre, la signature de ce traité marque un succès diplomatique pour Washington qui précédé le sommet sur la sécurité nucléaire organisé dans la capitale américaine, où les 47 pays participants se sont engagés, sur une période de 4 ans, à sécuriser des matériaux fissiles qui courent le risque d’être détournés par des terroristes.

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  3. D’ailleurs, durant le sommet sur la sécurité nucléaire qui s’est déroulé à Washington cette semaine, l’Ukraine a fièrement annoncé qu’elle se libérerait d’ici l’année 2012 de tout son uranium hautement enrichi. Ces stocks d’uranium contiennent environ 90 kg et sont assez puissants pour construire plusieurs armes nucléaires dont la bombe A. De plus, les participants au sommet nucléaire, se sont tous engagés à éliminer en quatre ans les matériaux fissiles possiblement à risque d’être détourné par des terroristes. Une seconde édition du sommet est prévue pour 2012 en Corée du Sud. Rappelons que la Corée du Nord s’est retirée du TNP en 2005 mais n’a aucun moyen de développer l’arme nucléaire.

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  4. De plus, lors du sommet sur la sécurité nucléaire qui se tenait à Washington et qui faisait suite à la signature du traité Start 2, on informait que l'Ukraine allait se départir de son uranium fortement enrichi d'ici deux ans. Ce sommet a permis une rencontre entre Barack Obama, Viktor Ianoukovitch de l'Ukraine et près de 50 autres dirigeants d'État afin de traiter du sujet des risques de prolifération et de terrorisme nucléaire. Aussi, nous avons appris qu'un objectif d'un programme était de se servir de l'uranium des ogives nucléaires russes de la Guerre Froide afin d'éclairer les foyers américains. Ce programme est un procédé de non-prolifération plutôt réussi qui a été signé entre les États-Unis et la Russie au cours de l'an 1994. Voilà une manière de rendre l'utile à l'agréable!!

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  6. Il est donc clair que la pire chose qui pourrait se produire, pour tout le monde, serait qu'al-Quaïda mettrait les mains sur une bombe atomique. Le résultat serait dévastateur.

    Parmi les 47 pays participants à cette conférence sur la sécurité nucléaire, le Canada, le Mexique et l'Ukraine ont été d'accord pour se défaire de tout son uranium hautement enrichi. Toutefois, M.Obama espère bien gagner l'accord de la Chine, pour qu'eux aussi fassent pareille.

    Par ailleurs, lors de cette conférence, le président américain, Barack Obama, a annoncé que la prochaine conférence sur la sécurité nucléaire aura lieu en Corée du Sud, en 2012.

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  7. Le désarmement nucléaire ne fait pas l'unanimité au sein de la population Étatsuniennes. En effet, plusieurs américains plus conservateurs voient là le risque, d'une menace pouvant venir d'autres pays qui possèdent l'arme nucléaire.
    D'autre part, on voit qu'Obama, par son choix de se défaire des installations nucléaire, convoite des priorités plutôt pacifiques si on le compare à son prédécesseur W. Bush.
    Même si les États-Unis se défont de quelques installations nucléaires, il reste que le pays est toujours une très grande puissance qui impose le respect internationalement.
    Il est vrai que Ronald Reagan, avec sa thèse de l’équilibre de la terreur, serait très déstabilisé par les politiques d’Obama. Lui qui croyait maintenir la paix avec des effectifs démesurés d’armement nucléaire aurait toute les raisons de craindre une menace ;).

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  9. Le désarmement nucléaire a fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines. Le traité START II, qui a été signé le 8 avril dernier au Château présidentiel de Prague en République Tchèque montre la volonté du gouvernement américain et de son allié à diminuer la menace nucléaire. Ils entendent diminuer à 1500 leur nombre d'ogives nucléaires. 1500 missiles nucléaires... n'est-ce pas beaucoup pour deux pays qui ne veulent pas les utiliser? Bien que le TNP reprenne de sa vigueur et que les puissances mondiales diminuent leur armement nucléaire, la menace reste encore très active. Encore la semaine dernière, le vice-président américan Joe Bidden voulait imposer des sanctions à Téhéran plus sévères, allant même jusqu'à déclarer qu'il n'écartait la possibilé de recourir au nucléaire. Or, il vient totalement à l'encontre de son propre président. La preuve que tout n'est pas encore réglé...

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  12. On constate que Barack Obama veut convaincre la communauté internationale, ainsi qu'une partie de son électorat, de sa volonté d'avancer vers le chemin du désarmement nucléaire. Si les États-Unis veulent que cela fonctionne, il faut qu'il donne l'exemple aux autres pays et c'est ce qu’ils font en modifiant ce nouveau traité. En effet, posséder autant d'armes nucléaires démontre la puissance du pays. Cependant, la Russie n'a plus la même importance militaire de l'Union soviétique qu'elle avait avant. Cela explique donc pourquoi elle s'engage dans ce nouveau traité. C'est un moyen d'entretenir son statut international!

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  13. Enfin il y a quelqu'un dans le monde qui réagit. Barack Obama a finalement décidé de donner l'exemple au reste de la communauté internation pour le désarmement nucléaire. Les États-Unis s'en vont sur une bonne voie et essaye de démontrer que cela peu aider notre monde. Essayer de mettre la paix dans le monde se n'est pas possible, mais d'essayer c'est autre chose. Il y a des centaines d'autres fa^con de tuer quelqu'un, mais les guerres civiles ne se termineront plus en explosion mortelle. Le désarmement nucléaire est la solution ou du moins l'essaie, de réduire la guerre dans le monde. La signature du traité START II entre les États-Unis et la Russie est une façon de montrer l'exemple à la communauté internationale.

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  14. On remarque toutefois un désire de mieux être dans les accords entre la Russie et les États-Unis, si les on réduit l'armement, c'est qu'il y a tout de même moins de risque d'attaque nucléaire, donc on pourrait considérer la situation comme évolutive!

    Si les pays possèdant l'arme nucléaire décrètent que, tout pays la possèdant n'attaquera pas un pays qui se trouve impuissant devant cette arme(donc, qui n'a pas l'arme), on réduit les risques d'attaques nucléaires...

    Mais la question reste, va-t'on rester fidèle a cette promesse?

    Marie-Eve Brault

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  15. Qui pourrait dire que cette signature ne représente pas un grand pas sur le plan international? Barack Obama a fait du bon boulot au niveau diplomatique, mais ce plan aura-t-il ses effets sur le monde Iranien, par exemple? Ils ont eu l'air bien peu impressionnés par START II, refusant quand même de cesser ce que plusieurs appelleraient << leurs cachotteries >>. La seule réaction notable de la part du pays Iranien fût d'affirmer qu'ils sont ouverts aux discussions, ce qu'ils avaient déjà mentionnés au tout début, d'ailleurs, mais après quoi ils se sont bouchés les oreilles.

    Obama a surement espoir de ramener à l'ordre quelques pays qui semblent plus suspects que d'autres au niveau nucléaire. C'est un bon coup quand on pense aux pays comme l'Ukraine qui se joignent au président américain avec un gros sourire aux lèvres, mais malgré des pays qui nous semblent s'allier avec les américains, la menace pèse toujours.
    On peut essayer de diminuer les risques au maximum, mais il ne faut pas oublier qu'Al-Qaïda est une organisation très puissante qui réussit à planifier des attentats de manière très complexe. Il faudrait avant toute chose réussire à défaire le bouclier que l'Iran se fait pour percer le mystère de ce développement soudain d'énergie nucléaire et peut-être comprendre si ce qui se trame est réellement menaçant. Pour l'instant, cette signature n'est qu'un petit pas dans une grande mission.

    Les enjeux sont énormes, ils se passent beaucoup de choses, le président américain ne doit pas lâcher le dossier une seule minute et insister afin de pouvoir convaincre la Chine d'accepter les sanctions envers l'Iran une fois pour toutes, on doit pouvoir se faire des alliés qui pourront être derrière nous et enfin, s'assurer que START II sera respecté.
    Et si M.Obama attachait sa tuque avec de la broche?

    Joëlle Arsenault

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  16. Ceci est une bonne nouvelle, le nucléaire est un sujet délicat et est très dangereux. Toutefois nous semblons oublier l'alternative du nucléaire. M.Obama a bien stipulé une réduction des ogives nucléaires mais a mentionné par la même occasion qu'il imputerait un plus grand budget pour la balistique. Ce qui veut dire les armes semi-automatique, automatique etc. Ne serait-ce pas remplacer un mal par un autre mal? Il ne faut pas négliger l'impact et les conséquences que les armes balistiques peuvent faire. Pourtant cette annonce est totalement passée dans le beurre suite à la réduction du nucléaire.

    Alexandra. P.

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  17. Il est clair que la course à l'armement nucléaire en fait gémir plus d'un. Cette arme super puissante pourrait faire d'extrêmes dommages à nos civilisations. Le meilleur exemple de cela est les répercutions encore notables de ''big boy'' et ''little boy'' à Hiroshima et Nagasaki.

    C'est pour cela qu'il faut très bien vérifier la production de cette arme et en gérer le nombre.''START 2'' est une excellente initiative des deux grande puissances (États-Unis et Russie) pour réduire les danger que cette arme pourrait causé si elle était mal utilisé. Réduire a 1500 tête d'ogives n'est pas encore à zéro, mais c'est un pas de plus vers la paix et la sécurité internationale.

    Le seul petit problème, c'est lorsqu'un pays comme l'Iran commence a enrichir de l'uranium dans le but de produire d'ici quelques années des ogives nucléaires. Ce but non dit, mais assez clair à comprendre et une légère menace face à la communauté internationale. Surtout lorsque l'on sait que le pays a déjà dit que la seule façon de régler le problème d'Israël serait d'y lancer une bombe pour en finir avec les juifs.

    Ces propos inquiétant sont tout de même que de simples spéculations, mais lorsqu'il s'agit de force nucléaire, il vaut toujours mieux de prendre rien a la légère.

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  18. Barack Obama semble oublier que l'OTAN a été créé en conséquence de la guerre froide, dont l'ennemi (du coté américain) était la Russie. La question que je me pose est la suivante, est-ce que la Russie serait capable de passer par dessus les différends qu'ils ont eu auparavant, non seulement pour le traité START II, mais pour autre choses aussi? De plus, comme Tonny le mentionne a la fin de son article, si l'Iran est soupconnée de construire l'arme nucléaire, combien d'autres pays la possedent ou ont entamé le processus de construction? Il est évident que ce sujet comporte de gros enjeux, Obama et Medvedev sont toutefois sur la bonne voie.

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  19. Cette réunion entre les États-Unis et la Russie afin de réduire jusqu'à 1500 leurs ogives nucléaire est une excellente nouvelle, puisque le premier START avait pris échéance. La conception de START II entre les deux grandes forces mondiales et rassurante d'un côté, mais compense en peu la somme innémaginable de nucléaire compter sur tous les continents.

    C'est sur qu'on ne peut pas tout changer du jour au lendemain, mais heureusement que des traité comme START II existe pour nous donner espoir et persévérance contre la lutte contre le nucléaire.

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  20. Effectivement, la conférence d’examen du Traité de non-prolifération a eu lieu comme prévu à New York, le 4 mai 2010. Lors de cette rencontre, les multiples initiatives entreprises au cours des derniers dix-huit mois par l’administration d’Obama pour cesser la prolifération des armes se sont avérées très constructives. Les échanges ont aussi couvert le traité de désarmement et ont soulevé une question très pertinente. Lesquels des traités devraient être prioritaire, la prolifération des armes nucléaires ou le désarmement des armes nucléaires? Cette question reste encore indécise, mais les cinq puissances sont finalement en accord sur l’importance du désarmement. Cependant, il reste à voir si les liens entre ces pays resteront harmonieux et que chacun suivra ses promesses, car leur sincérité dépend de leurs gestes et non de leurs paroles.

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